Le personnel de l’ambassade d’Espagne au Luxembourg et de sa section consulaire a respecté une minute de silence en signe de solidarité aux victimes de l’attentat de Barcelone.
Particulièrement touché par les ignobles attentats qui se sont produits, vendredi, dans la capitale catalane et dans la station balnéaire de Cambrils, le personnel de l’ambassade d’Espagne au Luxembourg et de sa section consulaire, a rendu un vibrant et émouvant hommage aux victimes de l’attentat, ainsi qu’à leurs familles et proches, à midi précises, comme dans toute l’Espagne et comme toutes les représentations diplomatiques espagnoles à travers le monde.
Les drapeaux espagnol et européen ont été mis en berne dans l’enceinte de l’ambassade, peu avant le respect de la minute de silence. A cette occasion, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Luxembourg, le Dr. Heinrich Kreft, ainsi que le conseiller et chargé d’affaires de l’Ambassade de Turquie, M. Çakmak, se sont joints à la douleur de José Antonio Hernández Pérez-Solórzano, chargé d’affaires de l’ambassade espagnole, et de ses collaborateurs. Une fois la minute de silence respectée, de José Antonio Hernández a tenu à condamner, avec la plus grande fermeté, l’attentat survenu sur les Ramblas suivi de l’attaque de Cambrils.
«Nous ne pouvons que condamner cette terrible attaque contre une ville très ouverte, très cosmopolite. Nous espérons bien que les terroristes comprendront que nous n’allons pas changer nos valeurs, nos croyances, nos modèles de vie et nous espérons bien traduire en justice les responsables de cet acte criminel. Nous présentons, également, nos condoléances aux familles des victimes, ces citoyens du monde, qui étaient à Barcelone, qui nous rendaient visite, dans notre pays. Nous souhaitons aussi un très bon rétablissement à tous les blessés et nos pensées vont également aux familles des victimes ».
Par ailleurs, ces attentats ont forcément ravivé des souvenirs cauchemardesques au sein de l’ambassade espagnole, à savoir ceux liés aux attentats de 2004 en gare de Madrid-Atocha, comme le confirme José Antonio Hernández : «Cela nous rappelle que la menace est présente, que ce soit à Madrid ou dans toutes les autres villes européennes touchées par le terrorisme. Il faut impérativement garder à l’esprit que l’Europe défend des valeurs des modèles de vie qui sont en contradiction avec certaines autres croyances… J’espère bien que la convivialité entre les personnes, sans distinction de culture, de religion, de race ou de sexe, va se maintenir et j’espère que l’Espagne va réagir tout comme en 2004, sans panique et tous ensemble, pour lutter contre le terrorisme : c’est la seule solution ».
Claude Damiani