La justice a interdit jeudi « toute nouvelle publication » de deux photos de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice publiées jeudi par Paris Match, y compris sur internet, mais n’a pas ordonné le retrait des kiosques de l’hebdomadaire.
Selon le tribunal, ces deux photos « portent atteinte à la dignité humaine ». En revanche, « le retrait des kiosques du numéro litigieux ne saurait constituer une mesure efficiente, dès lors que le numéro litigieux est déjà en vente », ont estimé les juges.
Le parquet de Paris avait assigné en référé jeudi le magazine pour obtenir en urgence le retrait du numéro sorti ce jour et contenant des images de la vidéosurveillance de l’attentat de Nice, qui a suscité la colère des victimes et de leurs proches.
« Ces captures d’écran, publiées sans précaution aucune, portent atteinte à la dignité des victimes et de leurs proches » et sont publiées « uniquement pour faire du sensationnel » et « créer une atmosphère morbide et voyeuriste », avaient dénoncé des associations.