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Assistants d’eurodéputés : la ministre Marielle de Sarnez dément toute irrégularité


L'enquête visant Marielle de Sarnez a démarré à la suite d'une dénonciation d'une eurodéputée Front national. (photo AFP)

La ministre française des Affaires européennes Marielle de Sarnez a démenti lundi soir toute irrégularité dans l’emploi d’une assistante payée par le Parlement européen, alors que Le Parisien de mardi fait état de l’ouverture d’une enquête sur le sujet.

Selon le journal, le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour « abus de confiance » sur des soupçons d’emplois fictifs visant des assistants d’eurodéputés. D’après le quotidien, cette enquête a démarré à la suite d’une dénonciation d’une eurodéputée Front national, Sophie Montel, demandant à la justice de se saisir du cas de 19 eurodéputés de droite, de gauche et écologistes, parmi lesquels Marielle de Sarnez, et d’une trentaine d’assistants. Une enquête similaire vise déjà des eurodéputés FN, dont Marine Le Pen, accusés par le Parlement européen d’avoir versé frauduleusement des salaires d’un montant de près de cinq millions d’euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017.

Marielle de Sarnez a affirmé lundi soir dans un communiqué que le contrat de travail de son assistante parlementaire a été, « comme celui de tous (ses) assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France ». Cette assistante basée en circonscription étant par ailleurs élue locale, « sa situation a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen », a ajouté la ministre qui assure que le travail en question « a été accompagné de rapports d’activité réguliers et consultables ».

Mardi matin, Marielle de Sarnez a fait savoir via son compte Twitter qu’elle porterait plainte pour « dénonciation calomnieuse » contre Sophie Montel.

Le Quotidien/AFP