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Artur Abreu, qui part à Guimarães, fait ses adieux à Pétange


Abreu a «remercié Pétange sans qui je n'en serai pas là. D'ailleurs, je finirai ma carrière ici». (Photo archives Editpress/Jeff Lahr)

Curieuse conférence de presse, lundi à Pétange, mais qui s’imposait sans doute.

Pour Pétange comme pour le joueur, convoquer la presse pour informer de ce que tout le monde sait déjà depuis longtemps, avait finalement pas mal de sens. On a donc appris qu’Abreu allait à Guimarães. La belle affaire ? Gare à la condescendance.

Pour un club qui vient de signer Avdusinovic (Swift) ou Schreiner (RFCU), la question de se positionner comme un club qui soit un point de départ pour l’étranger, va commencer à devenir vital. La présence d’Abreu, là, en chair et en os puisqu’il ne reprend que le 3 juillet, était une occasion de rappeler qu’un certain Dany Mota vient aussi du club et qu’aujourd’hui, l’attaquant du Virtus Entella est surveillé par de grands clubs, comme le rappelaient nos confrères du Tageblatt. La Roma fait partie de ceux-là et son entourage l’imagine bien s’engager là-bas et faire encore un an de gammes à Entella, en devenant titulaire en D2. Le rappeler aux joueurs de tout le pays est une occasion qui ne se rate pas. Le rappeler au sélectionneur national non plus, d’autant que Mota, désiré ardemment par la FLF, a le même agent qu’Abreu, snobé de longs mois avant d’être écarté de la short list de l’Albanie et des Pays-Bas.

Abreu veut éviter d’en parler et régler le problème autrement, en «travaillant et en grimpant vite en équipe 1», pour qu’Holtz n’ait plus le choix. Il a bien évidemment «remercié Pétange sans qui je n’en serai pas là. D’ailleurs, je finirai ma carrière ici». C’est de bonne guerre, c’est même assez bien vu, stratégiquement…