Accueil | Actualités | Allemands et Français préoccupés par les inégalités dans leurs pays

Allemands et Français préoccupés par les inégalités dans leurs pays


Les Allemands sont les plus nombreux à juger que les inégalités ont "augmenté" au cours des dix dernières années. (illustration AFP)

Allemands et Français sont les plus préoccupés par les inégalités sur leurs territoires, devant les Néerlandais et les Britanniques, selon une enquête publiée mercredi et menée dans ces quatre pays.

83% des Allemands estiment que les inégalités sont un « problème majeur » ou « modéré » dans leur pays. C’est le cas de 74% des Français, un pourcentage qui tombe à 57% pour les Néerlandais et 53% pour les Britanniques, selon cette enquête Kantar Public pour l’hebdomadaire français L’Obs.

Les Allemands sont aussi les plus nombreux (82%) à juger que les inégalités ont « augmenté » au cours des dix dernières années dans leur pays, dont 54% « beaucoup » et 28% « un peu ». En France, 64% des personnes interrogées disent avoir constaté une augmentation des inégalités, 59% aux Pays-Bas et 36% au Royaume-Uni.

Si les inégalités dans leur pays leur semblent moins problématiques, Néerlandais et Britanniques sont en revanche plus nombreux à penser qu’elles le sont dans le monde, respectivement à hauteur de 86% et 66% (91% des Allemands, 78% des Français). Sur le rôle de leurs gouvernements dans la lutte contre les inégalités, les habitants interrogés estiment tous que les trois premières « responsabilités » de leur gouvernement consistent à « assurer les soins de santé », « donner un niveau de vie décent aux personnes âgées » et « donner des bourses aux étudiants de familles défavorisées ».

En termes de bilan, si la première mission leur apparaît dans l’ensemble assurée, la deuxième (concernant les personnes âgées) est un échec pour 59% des Allemands, 53% des Français, 47% des Néerlandais et 40% des Britanniques. Quant à la responsabilité des gouvernements en matière de « réduction des écarts de revenu entre riches et pauvres », elle est considérée comme un échec par une majorité des personnes interrogées (67% des Allemands, 62% des Français, 55% des Néerlandais et 51% des Britanniques).

Le Quotidien/AFP