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Affaire Omar Raddad : une nouvelle expertise ADN livre un autre nom


Condamné puis partiellement gracié, Omar Raddad reste présumé coupable pour la justice française. (photo archives AFP)

L’affaire Omar Raddad, ce jardinier accusé du meurtre de Ghislaine Marchal en 1991, vient de connaître un rebondissement. Une nouvelle expertise d’empreintes génétiques a établi l’absence de correspondance avec l’ADN du suspect n°1. Une autre correspondance est apparue et un nom a pu y être associé.

Il y a dix jours, la justice française annonçait que quatre empreintes génétiques différentes de celles d’Omar Raddad avaient été isolées sur les pièces à conviction conservées dans l’enquête toujours ouverte. Il s’agit des fameuses portes sur lesquelles la riche veuve de Mougins (dans les Alpes-Maritimes) aurait rédigé l’inscription « Omar m’a tuer » en lettres de sang, juste avant de mourir.

Cette fameuse inscription sur les portes garde ses secrets depuis 25 ans. (photo DR)

Cette fameuse inscription sur les portes garde ses secrets depuis 25 ans. (photo DR)

Selon le journal 20 minutes sur son site internet, la nouvelle expertise ADN a permis de faire apparaître le nom d’un individu figurant dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques. Aucune information sur l’identité de ce mystérieux protagoniste n’a encore filtré. Car pour que cette correspondance soit établie à 100%, les éléments doivent encore être analysés par l’Institut génétique Nantes-Atlantique, ajoute 20 minutes.

Cette affaire, qui demeure une des grandes énigmes criminelles en France, est peut-être sur le point d’être résolue après 25 ans d’impasse. Le jardinier reste lui, depuis le début, présumé coupable pour la justice. Il été a condamné en 1994 à dix-huit ans de prison pour « meurtre », avant d’être gracié partiellement en 1996 par l’ex-président Jacques Chirac.