Le parquet de Grenoble a démenti « catégoriquement » samedi que le véhicule de l’homme suspecté d’avoir enlevé la petite Maëlys ait été « flashé par un radar automatique » le soir du mariage où la fillette a disparu il y a quatre semaines.
Vendredi soir, le quotidien régional Le Dauphiné Libéré avait fait état de cette information, relayée depuis par d’autres médias.
Le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, rappelle dans un communiqué « que le mis en examen bénéficie de la présomption d’innocence » et « invite fermement les journalistes à respecter ce principe fondamental de notre procédure pénale ». « Les exemples d’affaires anciennes ou récentes, et les dérives qui ont eu lieu, ainsi que les drames parfois entraînés par celles-ci, doivent être présents à l’esprit de chacun », ajoute le magistrat.
Priorité à la recherche de la fillette
« Avant la recherche du ou des auteurs de ce crime, chacun doit avoir conscience que le premier but de l’enquête reste la découverte de la victime et doit veiller à ne pas compromettre la difficile tâche des juges et des enquêteurs », conclut Jean-Yves Coquillat en précisant que le parquet de Grenoble ne communiquera dans cette affaire « que s’il existe des éléments nouveaux qui doivent être portés à la connaissance du public et que si cette communication n’est pas de nature à nuire aux investigations en cours ».
Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Un homme de 34 ans, suspecté de l’avoir enlevée, a été mis en examen et écroué. Une trace ADN de la fillette a été relevée dans son véhicule.
Le Quotidien/AFP