Bernard Serin, le président du FC Metz, a annoncé mardi faire appel de la décision de la Ligue de football professionnel de lui retirer deux points pour sanctionner les jets de pétards durant la rencontre Metz-Lyon le 3 décembre.
Cette rencontre comptant pour la 16e journée avait du être arrêtée en raison des jets de pétards visant le gardien lyonnais Anthony Lopes, qui avait souffert d’une « surdité traumatique » avant de rejouer quatre jours plus tard. Le match sera rejoué à huis clos à une date non encore fixée.
La LFP a également acté pour pénalité un retrait de deux points au classement, que Bernard Serin conteste. D’autant qu’elle place les Grenats, déjà en grande difficulté cette saison et derniers du classement actuel de Ligue 1, en situation donc de relégable.
« Le FC Metz a décidé d’interjeter appel de la décision de la commission de discipline », a annoncé mardi le club par voie de communiqué.
Le FC Metz a décidé d’interjeter appel de la décision de la Commission de Discipline. Lire le communiqué ➡️ https://t.co/v5SlnAxwYD pic.twitter.com/u8jg2HfxGB
— FC Metz ☨ (@FCMetz) 17 janvier 2017
« Le FC Metz constate que les attendus de la décision prise par la Commission de Discipline (…) ne permettent pas d’identifier la ou les faute(s) qu’il aurait commise(s), au-delà de celle de ne pas avoir pu matériellement faire intervenir les stadiers dans le délai de trente-sept secondes qui s’est écoulé entre le premier et le troisième (et dernier) jet de pétard ayant atterri à proximité du gardien lyonnais », explique le club à la croix de Lorraine. « Il est indéniable que cette décision, si elle n’était pas réformée, constituerait une jurisprudence très dangereuse pour nos clubs. »
Le Quotidien/AFP