Dans un week-end particulièrement agité pour les Luxembourgeois de l’étranger, Jeff Saibene est par exemple ressorti vainqueur de son duel face au Saint-Gall de Mario Mutsch, dimanche. La plus belle nouvelle est venue du côté de Bruxelles, où Aurélien Joachim, entré à l’heure de jeu, a fait preuve d’une efficacité remarquable.
BELGIQUE
Joachim en mode «supersub»
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Aurélien Joachim a parfaitement réussi sa première sous les couleurs du White Star Bruxelles. Trois jours après sa signature au sein du club de D2 belge, l’ancien attaquant de Burton est entré en jeu à la 62 e minute, samedi, alors qu’Eupen avait recollé de 2-0 à 2-2. Trois minutes plus tard, les Étoilés reprenaient l’avantage (3-2). En fin de match, Joachim, servi par son coéquipier Mamadou Fall, enfonçait le clou (4-2, 90 e ). «C’est sûr que ça fait plaisir» , commentait un Joachim soulagé à l’issue du match.
L’autre bonne nouvelle du week-end est venu de Tubize, qui a battu le leader Antwerp dimanche (2-1), de quoi relancer le suspense dans la course à la 1 re place, la seule qui est synonyme de montée en Jupiler Pro League.
Jans, bad boy adulé
Laurent Jans a les boules : lui qui faisait partie d’un cercle très fermé de joueurs qui n’avaient pas raté la moindre seconde de jeu cette saison en Jupiler League a vu sa série s’interrompre, samedi à la maison face à Louvain, un concurrent direct pour le maintien. Dès la 10 e minute, le latéral droit de Waasland-Beveren a récolté un carton rouge direct pour une semelle sur Leandro Trossard. «Je sais bien que j’ai touché le joueur, mais je ne l’ai sûrement pas fait exprès! Et puis ça se passe sur la ligne médiane! Le joueur n’avait rien, il s’est relevé (NDLR : et a même marqué plus tard) » , s’emporte Jans, qui a marqué son unique but en pro au match aller à Louvain.
Reste que l’arbitre, qui s’apprêtait à sortir le carton jaune, a finalement changé d’avis et distribué un rouge à l’ancien défenseur du Fola. Beveren, mené avant même cette expulsion (0-1, 6 e ), a réussi à accrocher le nul en infériorité numérique (2-2). Un moindre mal. Pour Jans, il s’agit d’une soirée à oublier, même si… à l’issue du match, les supporters ont chaudement scandé son nom. Une manière pour les fans de Waasland-Beveren de dire que la faute était déjà pardonnée. «C’était un moment incroyable» , conclut Jans, qui sera suspendu contre Genk et peut-être face à Anderlecht.
Chanot, c’est la cheville
Touché à la cheville à la demi-heure de jeu du match nul de Courtrai face à la lanterne rouge Westerlo (1-1), Maxime Chanot a tenté de revenir sur le terrain avant de quitter définitivement la pelouse dès la 37 e minute. Le défenseur central doit passer des examens pour déterminer la nature de la blessure.
ALLEMAGNE
Fracture de la main pour Deville
Entré en jeu alors que son équipe menait 2-0, Maurice Deville a (pour une fois) porté malchance à Kaiserslautern vendredi face à l’Union Berlin (2-2). Mais la plus mauvaise nouvelle de ce match est venue plus tard, quand l’attaquant international a appris qu’il s’était fracturé le métacarpe (l’ensemble des os de la paume de la main). Il doit se faire opérer en ce début de semaine et devrait donc manquer le déplacement de vendredi prochain à Paderborn. Une place de titulaire lui tendait pourtant les bras puisque son coéquipier polonais Kacper Przybylko – qu’il a remplacé vendredi – s’est blessé à la jambe.
De son côté, Chris Philipps a été l’un des meilleurs joueurs de Preussen Münster, samedi chez la réserve de Mayence (2-3). Münster a mené 0-1 puis 1-2 avant de se faire rejoindre à la 83e minute. Mais un dernier but des visiteurs (2-3, 85 e ) leur permet de se placer à cinq longueurs du podium.
SUISSE
Saibene s’impose chez Mutsch
En déplacement avec Thoune chez une équipe de Saint-Gall qu’il entraînait encore en début de saison, Jeff Saibene n’a pas fait dans les sentiments. Il a vu sa formation s’imposer à la 95 e minute (1-2). Un succès qui permet à Thoune de revenir à égalité à la 6 e place avec Saint-Gall, pour qui Mario Mutsch a disputé l’intégralité de la partie dimanche.
Matthieu Pécot