Et si on favorisait l’agriculture paysanne et bio, tout en entretenant un lien privilégié avec son producteur ? C’est l’objectif de l’Association pour le maintien de l’agriculture paysanne et biologique Culture d’Avenir à Yutz. L’Amap organise une réunion de présentation vendredi 22 juin à 18 h, salle Mermoz.
En quoi ça consiste ?
Des consommateurs adhérent à l’association et deviennent des « amapiens ». Ils signent ensuite un contrat avec le(s) producteur(s) de leur choix. Par ce biais, ils s’engagent auprès du paysan à lui prendre un panier de produits par semaine durant toute la saison (de juillet à octobre). Pour le moment, viande bovine, fromage, légumes, œuf et bière sont disponibles à la vente. Fruits et volaille devraient prochainement rejoindre la liste.
Les sœurs des champs, Tamara et Meghann Cristen, font partie des producteurs pour l’Amap. « C’est un moyen de se rapprocher des consommateurs et d’être transparent sur notre façon de produire » expliquent-elles. « Ce n’est pas la méthode la plus productive mais elle est plus en adéquation avec notre éthique, nous voulons fournir le meilleur ». Les deux sœurs peuvent produire jusqu’à trente paniers de légumes par semaine. Ils seront facturés 12 € l’unité.
Si les amapiens partent en vacances, ils ont quatre jokers pour ne pas recevoir de paniers. Mais les producteurs doivent être prévenus à l’avance. Lors de la réunion de présentation, les producteurs seront sur place pour présenter leurs produits. L’occasion pour les intéressés de signer un ou des contrats auprès des paysans.
Plus de deux mille en France
Y aurait-il trop d’Amap ? La réponse est non pour Régis Reicher, président de l’association Culture d’Avenir. « Il faut développer l’offre, les gens veulent acheter aux producteurs près de chez eux. L’Amap de Thionville est débordée et doit refuser de nouveaux adhérents ».
Camille Rannou (Le Républicain Lorrain)