Lockbit, un gang de ransomware déjà à l’origine de l’attaque contre le Barreau de Charleroi, a revendiqué la cyberattaque contre Vivalia. Il affirme avoir crypté 400 GB de données qu’il menace de rendre publiques.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les hôpitaux de l’intercommunale de soin de santé Vivalia, dans la province de Luxembourg, ont subi une attaque informatique. Depuis ce mercredi on connaît enfin le non des responsables qui ont paralysés les différents établissements. Selon nos confrères de L’Avenir, il s’agirait d’un gang du ransomware de Lockpit comme l’a annoncé sur Twitter l’analyste en cybersécurtié Anis Haboubi.
L’intercommunal Vivalia qui a récemment annoncé avoir subit une cyberattaque a été victime du gang de #ransomware Lockbit ;400 GO DE data: les données comprennent les données personnelles des patients et leurs maladies, les données personnelles des employés et bien plus encore. pic.twitter.com/5jvqEgv0ph
— Anis Haboubi |₿| (@HaboubiAnis) May 17, 2022
400 GB de données volées
Le groupe affirme avoir récupéré 400 GB de données sur Vivalia, concernant entre autres les patients et leurs maladies ainsi que des données personnelles des employés. Il menace de les rendre publiques si une rançon n’est pas versée avant le 26 mai. Lockpit était déjà à l’origine de l’attaque contre le barreau de Charleroi, en octobre dernier.
Vivalia n’a pas souhaité commenter cette annonce. Si la propagation du virus a été endiguée, les établissements fonctionnent encore au ralenti tandis qu’une équipe d’expert en cybersécurité tente de rétablir le système. « Nous avançons vers un rétablissement de la structure informatique mais, comme nous n’avons pas d’expérience dans ce genre d’attaque, nous ne pouvons pas encore donner une échéance précise », a indiqué l’intercommunale.