[Volley] Spectacle garanti à la Coque !

À partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche, la Silver League et la Golden League vont animer la Coque. Et bien sûr, les deux sélections nationales du Luxembourg seront de la partie.

Ce soir à partir de 18 h, la sélection nationale féminine ouvre le bal à la Coque. Jusqu’à dimanche, l’enceinte va accueillir, d’une part, l’une des trois étapes de la phase de poules de la Silver League, compétition à laquelle participent de nouveau les volleyeuses du Grand-Duché, et, d’autre part, le deuxième des trois rendez-vous de la Golden League, un prestigieux tournoi que leurs homologues masculins découvrent, eux qui joueront plus tard dans la soirée. Après deux défaites logiques du côté de Tampere, en Finlande, d’abord devant le pays hôte, puis face au Portugal, deux nations d’un tout autre calibre, les joueuses de Fabio Aiuto affrontent les îles Féroé.

«Les îles Féroé et l’Islande sont plus à notre portée. Ce sont deux équipes que nous voulons battre et nous savons que nous pouvons le faire», disait le sélectionneur national au début du mois. Trois semaines plus tard et après deux parties dans les jambes, le discours n’a pas changé avant de se mesurer aux îles Féroé : «C’est LE match que nous voulons gagner !, confirme l’Italien. Nous savons que nous avons une chance de battre cette équipe, que cette possibilité existe parce que ce n’est pas une nation aussi forte que les autres, comme c’est notamment le cas de la Hongrie (NDLR : l’adversaire du Luxembourg dimanche), une très bonne équipe dont je connais le niveau et les joueuses, puisque j’en étais l’entraîneur adjoint il y a quelques années.»

Et de poursuivre : «Je crois que la chose la plus importante, c’est que nous sommes en train d’améliorer nos performances. On pourrait concrétiser cette amélioration et ce serait un bon début. D’après ce que j’ai vu, je pense que notre style de jeu est un peu meilleur que celui des Féroïennes. On a certainement plus d’options en attaque, mais elles ont une bonne défense et elles ne baissent jamais les bras.» Deux jours plus tard, ses protégées seront opposées aux Hongroises, donc. Une formation supérieure sur le papier. «Ces deux rencontres vont aussi nous permettre de préparer la dernière échéance en Géorgie, note-t-il. Les deux matches sont très importants pour le moral de l’équipe.»

En effet, pour clôturer cette campagne, les Luxembourgeoises se rendront en fin de semaine prochaine dans la capitale géorgienne, à Tbilissi, où elles défieront les locales ainsi que l’Islande, soit deux nations qui devraient être plus «accessibles» que la Finlande, les Lusitaniennes et la Hongrie.

«Le niveau va être encore plus relevé»

Quant à la sélection nationale masculine, elle va continuer son apprentissage aux côtés de certaines des meilleures nations européennes engagées dans la réputée Golden League. D’ailleurs, pour leur toute première apparition dans la compétition à Loulé (Portugal) voici une semaine, Gilles Braas et ses équipiers n’ont pas démérité.

Ni contre les locaux, classés 12ᵉ au ranking européen, alors que le Luxembourg est au 25ᵉ rang, ni face aux Espagnols (17ᵉ). «Il y a eu du très bon travail durant ces deux matches, note le sélectionneur national, Pompiliu Dascalu. Dans l’ensemble, on s’est bien bagarrés. On a perdu, mais on n’a pas à rougir de nos prestations. J’étais content de l’attitude, de l’état d’esprit de mes joueurs. On est sortis la tête haute ! On savait que c’étaient deux nations qui jouent à un niveau bien supérieur au nôtre.»

Et d’ajouter : «On a eu de bons retours de plusieurs personnes ! Par exemple, les coaches adverses, les dirigeants de la fédération portugaise et aussi d’autres officiels nous ont félicités pour le niveau de volley qu’on a été capables de produire. C’est une petite satisfaction et une récompense pour le travail des gars.»

Après cette première fenêtre, place à la deuxième avec la réception de la République tchèque (13^e nation en Europe) aujourd’hui, puis de l’Ukraine (9ᵉ) 48 heures plus tard. «Le niveau va être encore plus relevé. J’espère de tout mon cœur que l’équipe va montrer le même visage que le week-end dernier. Pour le résultat, on verra bien. On sait pertinemment que gagner un set sur ces deux matches, ça relève de l’exploit, explique-t-il. Là où je vais de nouveau mettre l’accent, c’est sur l’attitude, l’état d’esprit de mes joueurs.»

Aussi, l’ancien international roumain (250 sélections) pense aux différents rendez-vous prévus dans les mois à venir : «L’un des objectifs, c’est de préparer les Jeux des Petits États d’Europe l’année prochaine.

L’objectif sera différent : là on va chercher un podium. On sera plus dans notre catégorie de poids, on va dire (il sourit). On cherchera autre chose que seulement une bonne prestation, il y aura plus qu’un set à gagner. Je souhaite qu’on se prépare, même si c’est dans un an. C’est loin, mais ça passe tellement vite. On aura aussi la Novotel Cup en décembre, qui va également nous servir de préparation.»

Enfin, pour boucler le tournoi, les Roud Léiwen s’envoleront en fin de semaine prochaine, à l’instar des dames, en direction de Rakvere (Estonie) pour se frotter aux Azerbaïdjanais et aux Estoniens, respectivement 26ᵉ et 23ᵉ au classement européen.

À noter que le duel entre les Hongroises et les Féroïennes aura lieu demain à 18 h. Il sera suivi, à 20 h 30, par celui mettant aux prises les Ukrainiens aux Tchèques.