Les Luxembourgeois ont bien entamé la Novotel Cup en s’imposant 3 sets à 0 face à l’Angleterre. Il reste à confirmer, ce samedi, face à l’Allemagne.
En démarrant la compétition, les locaux ne cachaient pas leurs ambitions de décrocher une nouvelle Novotel Cup. Par rapport à la précédente édition, le groupe n’a pratiquement pas changé et il peut s’appuyer sur une cohésion et certains joueurs d’expérience pour aller chercher la victoire finale.
Pour leur entrée en lice, les joueurs de Pompiliu Dascalu avaient rendez-vous, vendredi soir, avec l’Angleterre. Ce premier match n’avait rien d’inaccessible pour les joueurs du Grand-Duché, même si les Britanniques s’étaient imposés 3 sets à 1 lors de la précédente édition. Pour ses retrouvailles, Gilles Braas et ses coéquipiers avaient donc à cœur de faire meilleure figure et de bien lancer leur tournoi.
C’est d’ailleurs ce qu’ils faisaient en breakfast dès les premiers échanges (5-2). Les Anglais étaient sur le gril en réception à l’image de ce loupé de Rhodes et se faisaient rapidement absorber par le rythme de leur adversaire. Ils s’exposaient aussi de chaque côté du terrain aux puissantes attaques de Gajin et Zuidberg. La présence de Shatimehin, qui était souvent là pour faire fructifier le compteur anglais, n’y changeait rien.
Les Luxembourgeois se rapprochaient à grands pas du gain du premier set (22-15). Il revenait à Gajin de claquer un ballon le long de la ligne pour donner le premier set à son équipe (25-17). Les joueurs de Pompiliu Dascalu donnaient déjà l’impression que le match ne pouvait pas leur échapper.
Une classe au-dessus
Plus forts dans tous les domaines, ils évoluaient une classe au-dessus. Performant au service, le bras de Zuidberg ne s’enrayait pas à l’entame du deuxième set (3-0). Et comme chaque prise de balle de Gajin était gagnante, le Luxembourg continuait de faire la course en tête (9-7). Les coéquipiers de Braas se faisaient bien un peu peur sur une attaque placée de Shatimehin (9-8), mais dans une moindre mesure.
L’entrée de Feit et la précision de Pavelka se révélaient fatales pour des Britanniques qui lâchaient du lest (17-12). Le contre monstrueux de Miller sur une attaque de Pavelka n’empêchait pas les joueurs du Grand-Duché de filer tranquillement vers le deuxième set (25-17). Les Anglais avaient du mal à digérer les deux premiers sets et ils laissaient encore des plumes d’entrée dans la troisième manche (4-1).
La présence de gros frappeurs comme Gajin et Zuidberg et le travail bien ficelé de Da Luz au centre du bloc empêchaient les joueurs de Phil Crawford de retrouver de l’allant. Pourtant, ces derniers allaient revenir dans le jeu et même prendre deux longueurs d’avance par Bell (15-17).
Pas de quoi faire vraiment douter des Luxembourgeois sûrs de leur force. Dans une fin de set haletante où les locaux donnaient trop facilement les points, la frustration restait tout de même dans le camp anglais quand Rhodes jugeait mal la longueur de sa balle (32-30). Le Luxembourg prenait aisément le pas sur son adversaire en trois sets. Rendez-vous, ce samedi (19 h) face à l’Allemagne.
De notre correspondant Gilles Tarral