Le vicaire général, Patrick Muller, qui est chargé de l’organisation de la visite du pape François, ne pouvait cacher sa hâte mais aussi son stress, à une semaine du jour J.
Comment vous sentez-vous à sept jours de l’arrivée du pape François ?
Patrick Muller : Pour l’instant, je dors bien, et heureusement, car j’en ai besoin, puisque tous les jours il y a des défis nouveaux. D’un côté, je suis calme, car nous préparons cette visite depuis des mois, de l’autre, je deviens de plus en plus nerveux, car il peut y avoir des imprévus. Quand il y a des hommes en jeu comme le pape François, qui a un certain âge (NDLR : 87 ans), il faut toujours être prêt à affronter les surprises qui peuvent arriver.
Un moment historique que je ne revivrai pas
Qu’attendez-vous de cette journée ?
Déjà, les moments forts seront le discours en la cathédrale Notre-Dame et le moment où la statue de la Consolatrice des Affligés sera portée vers le Saint-Père. Et je pense que ce jour-là, nous aurons de belles images, de beaux échanges. Mais le plus important, c’est que le Saint-Père encourage l’Église catholique et toute la société luxembourgeoise en ces temps difficiles, car il y a plein d’occasions d’être découragé aujourd’hui. C’est la deuxième fois qu’un pape vient au Luxembourg, donc c’est un moment historique que je ne revivrai pas une deuxième fois, c’est sûr.
Quel est l’engouement des fidèles pour cette journée ?
Je pense qu’il y aura beaucoup de monde, car nous avons été surpris positivement du nombre de demandes afin de venir à la cathédrale. On parle de plus en plus de la visite dans les médias et les paroisses et j’entends que les gens veulent de plus en plus participer à cette visite.