Pour l’instant, le Luxembourg est doté d’un seul PET scan. Il s’agit d’une technique d’imagerie médicale qui permet de visualiser les tumeurs et les métastases, même lorsqu’elles sont de très petite taille.
«Les pannes successives au seul PET scan luxembourgeois qui sera sous peu rejoint par une deuxième machine essentielle à la détection de certains cancers ont conduit à des retards dans l’examen et le diagnostic des patients concernés», constate le député Mars Di Bartolomeo (LSAP) dans une question parlementaire. Cette deuxième machine doit être opérationnelle «au premier trimestre 2025», renseigne la ministre de la Santé, Martine Deprez (photo) dans sa réponse.
En attendant, différentes pistes pour réduire les retards sont à l’étude. Dans un premier temps, les examens qui ont dû être reportés seraient reprogrammés «dans les meilleurs délais dans le cadre de plages additionnelles en journée ouvrable ou le samedi». En parallèle, des prises de contact ont été engagées avec des établissements hospitaliers dans les pays voisins afin de vérifier les disponibilités de plages pouvant être proposées aux patients. Jusqu’à présent, seul un hôpital bruxellois a pu donner une suite favorable à la demande luxembourgeoise. Des pourparlers sont encore en cours avec des établissements à Trèves et à Nancy.
Afin de devenir plus réactif, la ministre Martine Deprez (CSV) annonce qu’«il est projeté de mettre en place un PET-CT en location pendant six mois afin de sécuriser l’exploitation de l’équipement national jusqu’à la mise en exploitation du 2e PET».
Le centre national PET est basé au centre hospitalier de Luxembourg (CHL).