Après une année 2020 record, la Vëlosbuttik retrouve sa vitesse de croisière. Récupérer, réparer et revendre des vélos : un concept solidaire et antigaspi qui séduit.
Les petits vélos et draisiennes colorés mis en scène dans la vitrine attirent l’œil des passants de l’avenue Charlotte à Differdange. Depuis la porte grande ouverte, on distingue qu’à l’intérieur, l’allée bordée de bicyclettes est vide : en cette semaine de réouverture après quelques jours de congés annuels, la Vëlosbuttik est plutôt calme.
Au fond, au travail dans l’atelier, le gérant Haico De Munnik apprécie cette reprise en douceur. Rien à voir avec la frénésie du début de l’été dernier : «En 2020, après le confinement, ça a été l’explosion», se souvient-il. «On n’avait jamais vu ça ! On a même dû fermer pendant trois jours pour pouvoir gérer l’afflux massif de vélos et assurer toutes les réparations.» La crise sanitaire a en effet poussé un grand nombre de Luxembourgeois à préférer la bicyclette aux transports en commun quand d’autres ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de ses articles, vous propose de découvrir ses offres d'abonnement.