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CFL : des vélos abandonnés attendent leurs propriétaires


Si l’un de ces vélos parqués dans la Bikebox de Differdange vous appartient, contactez au plus vite les CFL.

Une centaine de vélos laissés en plan dans les Bikebox du pays en seront retirés par les CFL à partir du 5 août si leurs propriétaires ne s’en chargent pas eux-mêmes.

Huit vélos prennent la poussière en cette fin juillet dans la Bikebox située en contrebas de la halte ferroviaire de Differdange. À chacun d’entre eux est fixée une affichette contenant cet avertissement : «Nous vous prions de bien vouloir enlever votre cycle avant le 5 août 2024. Si le cycle n’est pas déplacé, il sera retiré à votre charge et à vos risques.»

Dans tout le pays, la même épée de Damoclès pèse sur tout vélo qui stationne dans une de ces cages à vélos sécurisées plus de trente jours consécutifs sans utilisation. Ce point figure dans les conditions générales d’utilisation du service et est rappelé sur l’affichette.

Une centaine de vélos sont concernés en ce moment dans les quelque 75 abris à vélos proposés par les CFL, dont 66 à proximité des gares. Étant donné qu’ils proposent un peu plus de 1 600 places, c’est environ 6 % des capacités des râteliers à vélos qui sont squattées par ce qu’on pourrait appeler des vélos ventouses, par analogie avec les voitures.

Sont proportionnellement plus concernées par ce phénomène les Bikebox situées sur des sites à grand passage (près des principales gares du pays notamment), indique l’exploitant du système.

Une campagne d’enlèvement des vélos a démarré le 1ᵉʳ juillet

Mais pourquoi ces affichettes fleurissent-elles maintenant ? «Les CFL, qui ont repris en décembre dernier la gestion des Bikebox (NDLR : auparavant mBox), effectuent des vérifications mensuelles en haute saison (printemps-été) afin de détecter d’éventuels vélos laissés à l’abandon», nous a-t-il été répondu.

«Une campagne d’enlèvement des vélos détectés comme abandonnés a démarré le 1er juillet», ajoutent les CFL, qui avouent qu’«aucun propriétaire ne s’est manifesté jusqu’à présent».

L’éclat largement terni des vélos en question ne laisse que peu d’espoir à ce sujet. N’est-il donc pas possible de contacter les propriétaires grâce aux informations de contact laissées lors de leur inscription au service ? C’est que, nous explique l’entreprise ferroviaire, si les adhérents au service sont bien identifiés, leurs vélos, eux, ne sont pas enregistrés. Il est donc impossible de les relier à un propriétaire.

À Differdange, en cette fin juillet, dans une Bikebox qui peut contenir 32 vélos, seuls 11 deux-roues y étaient parqués, dont les trois quarts, on l’a vu, en déshérence. En plein cœur de l’été, et alors que cette cage à vélos est sans doute moins utilisée en raison du recours aux bus de substitution dû aux travaux à Bettembourg, ils ne gênent pas vraiment.

Il en sera autrement à la rentrée et les CFL «entendent maximiser le potentiel des Bikebox qui figurent parmi les solutions de mobilité proposées à leurs clients afin d’encourager la multimodalité.»

Les concernés ont donc encore quelques jours avant que se matérialise la menace affichée durant deux semaines maximum sur leur vélo. Passé la date fatidique, les CFL se réservent d’ailleurs le droit de facturer les frais de stockage du cycle abandonné.

Au cas où un propriétaire rechercherait son vélo, il peut contacter les CFL au 2489-4516 ou par courriel : bikebox@cfl.lu.

Bon à savoir

Le service est gratuit.
Il suffit de s’inscrire sur le site bikebox.lu
L’abri à vélos est sécurisé par un accès réservé aux détenteurs de la mKaart ou du badge Bikebox.