Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Des vélos-taxis permettent, cet été, à leurs passagers de se déplacer entre le quartier du Brill et celui de Belval, via la passerelle cycliste Vëlodukt.
Vous souhaitez vous débarrasser du transport en bus pour une fois et prendre l’air frais ? Les vélos-taxis du Vëlodukt-Ride permettent actuellement de faire le trajet entre la place du Brill, au centre de la Métropole du fer, et la Rockhal, dans le quartier de Belval, en passant par la passerelle cycliste Vëlodukt.
Ceci sans débourser un seul centime et sans réservation au préalable. Les trois vélos-taxis, qui ont l’allure d’un rickshaw ou touk-touk, sont propulsés par assistance électrique. Ils n’émettent donc pas de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Futuristes, aérodynamiques et dotés d’une apparence attractive, ils fonctionnent sur le principe du «premier arrivé, premier servi».
Disponibles les jeudis, vendredis et samedis entre 12 h 30 et 17 h, ils assurent un départ toutes les 30 minutes. Les derniers se font à 17 h 15 place du Brill et 17 h 30 à Belval.
Vocation sociale
Ces vélos-taxis, exploités en collaboration avec le CIGL d’Esch, présentent plusieurs intérêts. Tout d’abord, ils offrent du travail à de jeunes résidents en réinsertion d’emploi, qui ont pour tâche de faire circuler les vélos et d’accueillir leurs passagers.
Le dispositif permet en outre de mieux faire connaître la passerelle cycliste inaugurée il y a quelques mois, selon Christian Bettendorf, chargé du développement économique à Esch : «Nous nous sommes rendu compte que le Vëlodukt, ce nouveau pont de la mobilité active connectant le centre-ville au quartier de Belval, n’avait pas la meilleure des visibilités. On a donc voulu faire quelque chose dans le domaine du marketing pour mettre cette passerelle en avant. Le vélo-taxi est un moyen d’encourager les gens à emprunter la passerelle.»
«Des études ont montré que les visiteurs du centre-ville sont différents de ceux de Belval, continue Christian Bettendorf. On s’est donc dit que ça serait intéressant d’avoir un moyen de transport plus inclusif, qui ferait un lien entre les deux quartiers de la ville, tout en les rendant plus attractifs.»
La passerelle cycliste, longue de 1,2 kilomètre, permet en effet d’effectuer le trajet en quelques minutes. Un réel gain de temps pour les travailleurs ou encore les touristes qui aimeraient visiter ces sites emblématiques du sud du Grand-Duché.
Le Vëlodukt-Ride enregistre une moyenne quotidienne de 40 passagers. «Nous devons évaluer les chiffres et voir si, après le mois d’août, le projet sera toujours aussi bien accueilli qu’il l’est actuellement. Luc Ewen (NDLR : chargé du marketing territorial) a déjà développé quelques pistes, qu’on pourra ensuite proposer au collège échevinal. Ensuite, ce dernier se positionnera en ce qui concerne le futur de ce service public.»
Un service qui reste, pour l’heure, encore disponible jusqu’au 31 août.
