L’usine Ferrero d’Arlon (Belgique) est fermée, suite à la découverte de salmonelles. Si la production est à l’arrêt, les 750 salariés, dont plus de la moitié de Français, continueront à percevoir leurs salaires. De même, les contrats de saisonniers sont maintenus.
«Ce n’est pas la même situation qu’il y a un an», souffle Sylviane Arnould, secrétaire régionale de la Confédération des syndicats chrétiens (CSC) de Belgique. Et malgré la douche froide de la découverte, à nouveau, de salmonelles au sein de l’usine Ferrero Ardennes d’Arlon (Belgique), l’heure n’est pas à l’abattement.
«Ce lundi, nous avons eu une réunion avec la Direction des ressources humaines pour discuter des conditions de salaires et d’emplois pour les jours à venir», indique la responsable syndicale. Et les 750 employés de l’usine, dont «beaucoup de Français, peuvent être soulagés : il n’y aura pas de chômage technique, «et les salaires seront maintenus».
Les salariés peuvent même revenir travailler, en rotation. Autre aspect positif : «les contrats des saisonniers ne sont pas arrêtés.» Soit 280 personnes concernées. «De même, le processus de recrutement des autres saisonniers se poursuit, même si évidemment cela prend du retard.» Un nouveau point d’étape sera réalisé d’ici une quinzaine de jours. «Et quotidiennement, nos délégués sont tenus informés de l’évolution de la situation.»
Le nettoyage a débuté
Dès ce lundi, le plan d’action pour le nettoyage des lieux concernés par les salmonelles a été validé par l’Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca). Des opérations qui devraient prendre deux semaines.
L’objectif de la direction étant de reprendre dans les meilleurs délais, une fois tout risque sanitaire écarté. «Nous sommes en haute-saison pour ce qui concerne la production ; donc c’est préjudiciable.» Deux lignes sont arrêtées. Une troisième, où sont produits des Raffaelo, pourrait être relancée plus tôt. «Son arrêt n’avait aucun rapport avec LA découverte de salmonelles», commente Sylviane Arnould.
Le groupe assure que même si la bactérie a été retrouvée «très loin des chaînes de production» et qu’il n’y a «pas de retrait en cours», aucun produit ne sera livré «par mesure de précaution».
Il y a un an, l’usine avait été mise à l’arrêt, suite à des cas de salmonellose liés à des Kinder.
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