L’Université de Lorraine s’apprête à ouvrir une enquête administrative après avoir été alertée sur des échanges de propos et de vidéos racistes entre des étudiants, a indiqué samedi le directeur de la communication de l’université.
« Nous avons été alertés hier par les réseaux sociaux sur le fait qu’un groupe privé Messenger d’étudiants en sociologie à Metz était apparemment un déversoir de propos et de vidéos racistes se moquant des étudiants et d’enseignants noirs », a expliqué David Diné.
Même si « deux ou trois étudiants » seulement feraient partie du groupe incriminé, l’université va très prochainement « diligenter une enquête interne administrative » en vue d’une éventuelle plainte, considérant la situation « assez grave pour interroger la communauté universitaire ».
Toujours selon David Diné, l’affaire a été révélée « à l’occasion d’une sortie, quand une jeune fille a pris des captures d’écran des conversations de ce groupe et les a postées sur les réseaux sociaux ».
?@Univ_Lorraine se mobilise au quotidien contre toutes formes de discriminations. Elle condamne la gravité des actes racistes dont elle a pris connaissance aujourd’hui commis sur les réseaux sociaux par des étudiant.e.s. Enquête interne sera instruite avec la plus grande fermeté
— Université Lorraine (@Univ_Lorraine) 26 avril 2019
Dans un tweet posté vendredi soir alors que cette affaire devenait virale sur les réseaux sociaux, l’université a « condamné la gravité des actes racistes dont elle a pris connaissance (…) commis sur les réseaux sociaux par des étudiant.e.s. ».
Une « enquête interne sera instruite avec la plus grande fermeté », a-t-elle ajouté.
Le syndicat étudiant UNEF Lorraine a appelé dans un communiqué « la communauté universitaire (à) apporter des réponses fermes face à de tels actes » qu’il « condamne et dénonce fermement ».
LQ/AFP