Greenpeace Luxembourg a planté samedi, à Mamer, sa troisième microforêt dans le pays. L’objectif étant de restaurer des écosystèmes et lutter contre le réchauffement climatique à l’échelle locale.
Après Mertzig et Esch-sur-Alzette, l’ONG environnementale s’est associée avec la commune de Mamer pour planter pas moins de 900 arbres, arbustes et haies sur une surface totale de 300 m2.
Cette microforêt a été aménagée selon la méthode Miyawaki : trois arbres sont plantés par mètre carré sur un sol travaillé pour favoriser une croissance naturelle et autonome. Ainsi, quelque 300 m² du parc Brill ont été transformés en un véritable îlot de biodiversité, «stockant du carbone et régulant l’environnement urbain».
Ce nouvel espace, détaille l’ONG dans un communiqué, accueille une vingtaine d’espèces d’arbres indigènes, tels que le chêne, le bouleau verruqueux, le charme, le sorbier et l’aubépine, espèces qui viendront enrichir le tissu écologique local et offrir «un havre de sérénité visuelle et acoustique aux riverains et visiteurs».
Le directeur de Greenpeace Luxembourg, Xavier Turquin, espère «que ce projet inspirera d’autres communautés à s’engager et à prendre soin de leur environnement local. L’action citoyenne est cruciale pour freiner les effets du changement climatique et préserver la biodiversité».
Ce projet s’inscrit dans la volonté de Greenpeace Luxembourg de sensibiliser la population à la nécessité de protéger l’environnement et d’encourager des actions concrètes en faveur du climat.