L’identité de la femme dont le corps a été retrouvé le 19 septembre dernier à Mont-Saint-Martin a été révélée hier par le parquet de Nancy. Portugaise vivant au Luxembourg, Diana Santos avait 40 ans et a vécu plusieurs années à Athus, où une marche blanche sera organisée dans quelques jours.
«Venez lui dire au revoir». Depuis plusieurs heures, un post Facebook invitant à une marche blanche est diffusé sur les réseaux sociaux, en hommage à Diana Santos, ressortissante portugaise résidant au Luxembourg, qui a été retrouvé décapitée et démembrée le 19 septembre dernier à Mont-Saint-Martin, en France.
Les personnes présentes sont invitées à amener un ballon blanc ou doré lors du rassemblement qui doit avoir lieu le 22 octobre prochain, à 16 heures, dans la commune d’Athus, où elle a résidé et travaillé. « Une vidéo de Diana chantant sera diffusée », précisent encore les organisateurs.
Diana Santos était une mère de famille âgée de 40 ans et originaire de Porto (Portugal). Elle résidait au Luxembourg depuis plusieurs années et avait un fils âgé de 22 ans. D’après nos confrères de Contacto, elle travaillait en tant que serveuse et aide-cuisinière à Athus.
D’abord française, l’enquête judiciaire a rapidement été cédée au parquet de Diekirch et à la police luxembourgeoise, qui n’a pas fourni de plus amples détails pour le moment.
Pour rappel, le corps démembré de Diana a été retrouvé par un adolescent de 16 ans derrière un bâtiment abandonné à proximité de la mairie de Mont-Saint-Martin, dans le département de Meurthe-et-Moselle.
Les résultats de l’autopsie n’avaient pas révélé de traces de blessures par balles ou arme blanche ni de violences sexuelles. Elle a vraisemblablement été tuée «dans les 24 heures» précédant la découverte du corps, manifestement «démembré à un autre endroit», avait indiqué la police française.
Les enquêteurs et le parquet avaient distribué à la presse les dessins des tatouages présents sur le tronc de la victime, afin de tenter de l’identifier. Le parquet avait aussi ouvert une procédure pour identifier l’auteur d’une vidéo du corps de la victime qui avait circulé sur les réseaux sociaux.