Jérôme Merker est le premier Luxembourgeois de l’histoire à embarquer pour la « Mini Transat 2023 », cette course transatlantique en solitaire qui rallie la France aux Antilles. Son objectif ? Sensibiliser la population au cancer de l’enfant et récolter des fonds pour la Fondation luxembourgeoise Kriibskrank Kanner.
Il lui aura fallu près de deux ans de préparation pour se lancer dans cette course. Jérôme Merker n’en est pourtant pas à son coup d’essai : il a déjà traversé l’Atlantique en 2018, et reste un skipper régulier en Méditerranée et en mer du Nord. Mais c’est la première fois qu’il participe à la course « Mini Transat » qui réunit des marins du monde entier pour rejoindre la Guadeloupe.
La « Mini Transat 2023 » est une course transatlantique en solitaire qui rallie la France aux Antilles, avec une étape aux Canaries. Disputée en solitaire et sans assistance, à bord de voiliers de 6,50 mètres, l’épreuve est une véritable «école de la course au large», où le skipper doit être «polyvalent et autonome» pour faire avancer son bateau. Cerise sur le gâteau : le marin présent à bord est coupé de tous moyens de communication moderne. Impossible pour lui d’être relié à la terre. Il doit se débrouiller sans aucune aide.
Un parallèle « évident » pour Jérôme Merker, avec le combat des enfants confrontés à un cancer. «Les enfants atteints d’un cancer doivent faire preuve d’un courage énorme dans ce long combat “en solitaire”. Il y a ce proverbe qui dit « solitaire en mer, mais solidaire sur terre ». Une fois seul en mer, je penserais très fort à tous ces enfants, mais je sais que ce n’est qu’en nous montrant solidaire que nous pouvons améliorer leurs conditions», a expliqué le Luxembourgeois avant son départ, le 25 septembre dernier.
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C’est à la suite de l’hospitalisation de son propre enfant, que le skippeur a décidé de s’allier avec la Fondatioun Kriibskrank Kanner, qui accompagne les familles dont l’enfant est atteint d’un cancer. Une cause qui le touche particulièrement, et qu’il veut partager avec le plus grand nombre. Hasard du calendrier, le départ de la Mini Transat tombe pendant le « Septembre d’or », mois de sensibilisation aux cancers pédiatriques. «C’est l’occasion de sensibiliser et de mobiliser la population, mais aussi de collecter des dons pour aider et soutenir les jeunes malades et leurs familles», explique le skippeur luxembourgeois sur son site internet.
La course, longue de 4 500 miles, doit se terminer le 6 novembre prochain, à Saint-François, en Guadeloupe. Un périple que Jérôme Merker va filmer, pour le partager à son retour avec les enfants de la fondation. Son voyage peut être suivi en temps réel.