Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le mouvement syndical libre célèbre cette année ses 100 ans (1916-2016). Un siècle de syndicalisme, fêté mercredi soir à Esch-Belval en présence de nombreuses personnalités grand-ducales.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis la création des grands syndicats dans l’industrie sidérurgique en 1916 et jusqu’à la fondation de l’OGBL, en 1979. Et l’histoire ne s’arrête pas là. La lutte sociale du mouvement syndical libre ne faiblit pas. Avec pour objectif, pour la Confédération syndicale indépendante du Luxembourg, forte de 72 000 membres, de créer, à terme, un front national syndical unique.
Pour marquer cet anniversaire, « nous tenions absolument à tenir notre séance académique dans un lieu symbolique», confiait le président de l’OGBL André Roeltgen, la semaine dernière. Effectivement, la Maison du savoir est située à Belval, berceau du mouvement syndical libre. Les lieux ont accueilli du beau monde, mercredi soir.
Étaient des festivités, entre autres : le Grand-Duc Henri, le Premier ministre, Xavier Bettel, plusieurs membres de son gouvernement, le président de la Chambre des députés, Mars Di Bartolomeo, plusieurs parlementaires, le président du Conseil d’État, Georges Wivenes, différents ambassadeurs et représentants du corps diplomatique accrédité au Luxembourg, des bourgmestres et autres élus locaux, les militants et mandataires de l’OGBL et des acteurs du monde de l’économie et de la société civile. Étaient aussi présents la directrice générale d’Editpress, Danièle Fonck, l’administrateur délégué du même groupe, Alvin Sold, et le directeur du Quotidien, Claude Gengler.
Claude Damiani
