Un rapport, révélé ce vendredi par Le Parisien, pointe les risques inhérents à l’aluminium contenu dans la plupart des vaccins.
Ce rapport a été rédigé par le conseil scientifique de l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, à la suite d’une étude menée par l’équipe du professeur Gherardi, chef de service à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil.
Il date de mars dernier, et malgré la polémique sur l’extension de l’obligation vaccinale annoncée pour 2018 par la ministre de la Santé, n’avait jusque-là jamais été rendu public. « Les avis consultatifs du conseil scientifique n’ont pas vocation à être publiés. Cela ne veut pas dire qu’on cherche à les cacher », affirme toutefois l’ANSM dans Le Parisien.
Des approfondissements nécessaires
Concrètement, ce rapport conclut, après des recherches sur des souris, que, « même à faible dose », l’aluminium peut provoquer des effets neurotoxiques.
L’étude souligne par ailleurs l’existence d’une prédisposition génétique chez certains patients à développer des lésions après avoir été vaccinés.
Le conseil scientifique recommande ainsi dans son avis que des approfondissements soient menés. Car selon le professeur Romain Gherardi, il existe des alternatives à l’aluminium, comme le phosphate de calcium.
Un courrier à tous les députés
« Les autorités ne peuvent pas faire comme si cela n’existait pas », a réagi le président de France Assos Santé dans Le Parisien. La semaine prochaine, il entend distribuer un courrier à tous les députés leur demandant une investigation sur l’aluminium dans les vaccins et ses alternatives possibles.
De son côté, le ministère de la Santé martèle qu’il n’y a aucun argument scientifique à ce jour remettant en cause l’innocuité des vaccins.
Le Quotidien / AFP