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Un Mosellan en lice pour le meilleur burger de France


Christopher Skatulski à nouveau en lice pour la Coupe de France du meilleur burger. (Photo Antoine Pétry)

Après les éditions 2022 et 2023, Christopher Skatulski, originaire de Forbach, est encore sélectionné le 13 mars 2024 pour la Coupe de France du meilleur burger. Patron du food truck «Le Central», il mise cette année sur une inventivité mexicaine.

Burger un jour ? Burger toujours ! Installé devant le food truck redéfini autour d’images cinématographiques sanglantes (forcément), Christopher Skatulski se fait l’avocat de ce plat «trop souvent assimilé à la malbouffe» déplore-t-il. Un plat, du reste, faussement accolé à des origines américaines. C’est au contraire en direction d’Hambourg qu’il faut puiser les racines germaniques du nom du «hamburger», puis du « burger », défini pour les ingrédients qui se calent par couches sous les deux tranches rondes de pain.

Injustement considérée, donc, cette spécialité très prisée des jeunes générations notamment ? «Oui, car c’est d’abord un plat qui permet de marier les possibilités gustatives et les saveurs», ajoute celui qui, le 13 mars au matin, ira disputer à Paris la finale de la Coupe de France du burger, une compétition imaginée par le géant de la viande Socopa.

Les saveurs du Mexique

À 33 ans, ce Forbachois d’origine marié à une Sammielloise, peaufine depuis sa Meuse d’adoption, les derniers détails avant de se mettre aux fourneaux.

Après deux participations aux éditions 2022 et 2023, il espère clairement atteindre la finale nationale, dans l’après-midi pour devenir le n°1 national.

Chaque concurrent a la liberté de présenter au jury un burger de sa conception. « Mes concurrents ont choisi des compositions issues de saveurs régionales » précise Christopher Skatulski. «Moi, j’ai pris un parti radicalement différent : le Mexique ! C’est un pays qui a culturellement tissé un rapport étroit avec la viande de bœuf. Il se trouve qu’en prime j’aime la cuisine typée de ce pays».

Intitulée «Vaquero» (Ndlr : cow-boy en mexicain), la composition soumise au jugement des professionnels parisiens variera donc les saveurs à sa manière, avec les spécialités retenues (par exemple du fromage au chocolat parfumé d’épices chili).

«Un burger, c’est comme une création unique, éphémère»

L’issue finale ne changera pas d’un iota sa route professionnelle : le… burger, bien sûr. Sans salade ni tomate, le concernant, mais avec des productions soigneusement choisies. Par exemple chez le réputé fromager Charles-Edouard Bouillot. Le patron du food truck «Le Central» a prévu de continuer à sillonner les petites routes de la Meuse, de Commercy (lundi) à Saint-Mihiel (mardi), Vignot (mercredi), Pannes ou Pont-sur-Meuse (jeudi), Koeur-la-Grande (vendredi) et Euville (dimanche) avec une carte 100 % renouvelée tous les cinq mois.

«C’est un choix» sourit le trentenaire. «Un burger, c’est comme une création unique, éphémère. C’est une véritable gastronomie. Parfois, il arrive qu’on me demande une spécialité proposée sur ma carte les années précédentes. Mais je refuse. Il y a tellement de possibilités dans les plats, les saveurs, les produits et tant d’hypothèses pour les marier que je préfère renouveler, et continuer de surprendre, à condition, toujours, de continuer à respecter ce plat».

(Antoine Pétry)

Un commentaire

  1. Hier, j ai rêvé d une huitre de bonne qualite qui me poursuivait, pleine de citron et de poivre, en agitant sa coquille pour me bouffer. C etait dépaysant. J aurais ete courageux avec une bouteille de Moselle a la main. Je me serais retourne. Du bon produit. De la simplicity. De l oligo element. C est cela que l on veut. Du depaysement