Le gouvernement compte trancher à l’approche du 3 octobre, date du changement de règne, si un jour férié est décrété, voire si un jour de congé supplémentaire est accordé.
Depuis le réveillon de Noël le pays est fixé : en 2025, le Grand-Duc Henri va abdiquer au profit de son fils aîné, le Prince Guillaume. La succession à la tête de l’État est fixée au 3 octobre. Reste à savoir quelles seront les festivités autour de cette journée que l’on peut qualifier d’historique.
Il est un brin étonnant que la date choisie pour le changement de règne tombe un vendredi. L’accession au trône de Henri, le 7 octobre 2000, avait eu lieu un samedi.
Est-ce qu’un jour férié sera décrété pour permettre à la population d’assister à la cérémonie et fêter le nouveau Grand-Duc Guillaume ? Une autre interrogation est celle de l’octroi d’un jour de congé supplémentaire qui serait accordé à la population active, à l’image du Royaume-Uni, où l’intronisation du roi Charles était accompagnée d’un tel congé spécial.
Plusieurs de nos confrères ont soumis ce vendredi la question au ministère d’État. En réponse, les services du Premier ministre, Luc Frieden, ont précisé qu’aucune décision n’est encore prise. Le gouvernement compte trancher à l’approche de la date du changement de règne. Le cas échéant, un projet de loi devra être soumis au vote de la Chambre des députés.
Le Prince Guillaume va prendre les rênes du Grand-Duché un an après avoir été assermenté comme lieutenant-représentant du Grand-Duc Henri, une étape de transition vers le changement de règne. Cette cérémonie solennelle a eu lieu le mardi, 8 octobre dernier, sans festivités particulières. Le futur chef de l’État fut toutefois acclamé par une frange de citoyens présents sur le parvis du Palais grand-ducal.