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[Communales] Un chat mort… la campagne électorale dérape à Echternach


Les ajouts apportés sur ce panneau électoral se passent de commentaire. (Photo : déi gréng)

La section locale de déi gréng dénonce des faits «inacceptables» et «consternants». Non seulement, les candidats sont traités d’«écoterroristes» sur des panneaux électoraux vandalisés. L’effroi domine ce vendredi après la découverte d’un chat mort, déposé sur un panneau à l’effigie des deux têtes de liste.

À une semaine des élections communales, la campagne dérape à Echternach. Ce vendredi après-midi, la section locale de déi gréng rapporte une série d’actes de vandalisme dont ont été victimes leurs têtes de liste, en public, mais aussi en privé.

«Un triste et terrible paroxysme»

Le parti se dit «extrêmement choqué» par les récents événements. Les «importantes tensions» qui auraient caractérisé jusqu’à présent la campagne auraient connu un «triste et terrible paroxysme» dans la nuit de jeudi à vendredi. Un chat mort a été retrouvé sur un panneau électoral renversé.

La section locale de déi gréng se dit scandalisée après avoir découvert un chat mort déposé sur un panneau électoral renversé. Une plainte a été déposée. (Photos : déi gréng echternach)

Auparavant, plusieurs panneaux ont été tagués. Carole Zeimetz et Christophe Origer sont traités d’«écoterroristes». Sur d’autres panneaux vandalisés figurent un doigt d’honneur. Les deux têtes de listes se sont aussi vu dotées de coupes de cheveux et de moustaches qui rappellent Adolf Hitler.

La voiture d’une tête de liste rayée

Déi Gréng dénoncent aussi des insultes personnelles, aussi sur les réseaux sociaux.

Pire encore, la voiture d’une des têtes de liste, garée devant son domicile, aurait été rayée.

Après l’épisode du chat mort, la section locale d’Echternach a porté plainte.

La Ville d’Echternach réagit

Sur Facebook, la Ville d’Echternach a lancé ce vendredi un appel à «ne pas détruire, peindre ou faire des graffitis sur les panneaux électoraux», en rappelant les peines inscrites dans le code pénal en cas de détérioration de biens mobiliers d’autrui.