Un cas de punaises de lit a été recensé au Luxembourg en 2024, affirme le ministre de l’Environnement, Serge Wilmes. Cette annonce a été faite en réponse à une question parlementaire posée par les députés DP André Bauler et Luc Emering.
Comme rien n’oblige les citoyens luxembourgeois à déclarer les cas de punaises de lit, il est compliqué de connaitre la situation exacte de ces petites bêtes au Grand-Duché.
« Le ministère de la Santé et de la Sécurité sociale surveillent cependant la situation dans les pays voisins », rassure Serge Wilmes en ajoutant qu’aucun cas n’a été recensé dans le secteur hospitalier luxembourgeois.
Comment s’en débarrasser ?
Quant aux différents moyens pour lutter contre ces punaises, plusieurs insecticides sont disponibles sur le marché luxembourgeois. Ces derniers sont principalement destinés à la lutte antiparasitaire professionnelle. Le ministre précise que « des répulsifs à appliquer sur la peau pour éloigner les punaises de lit sont certes proposés sur Internet, mais qu’aucune autorisation correspondante pour ces produits n’a été demandée ou délivrée dans l’UE ».
Quoiqu’il en soit, il est extrêmement difficile de se débarrasser des punaises de lit. En 2006, des cas de punaises de lit résistantes aux insecticides ont été décrits.
À noter qu’il existe également des approches alternatives comme le traitement thermique. Ces options se sont pour le coup avérées efficaces et sont bien documentées dans des articles spécialisés.
Pour éviter une contamination, Olivier Sarlet, gérant d’une entreprise spécialisée dans l’éradication des nuisibles à Steinfort conseille deux gestes de prévention. Le premier : éviter de poser sa valise sur le lit de son lieu de séjour ou sur le porte-valise en tissu. Il faut ensuite bien regarder sur le matelas ou le sommier si des taches noires sont présentes.
«Il ne faut pas non plus paniquer si on observe des traces légères dans le bois, car ce n’est pas forcément ça. Mais, c’est vrai qu’à un certain stade, on ne voit pas les punaises de lit à l’œil nu», précise Olivier Sarlet. Dans le cas où une contamination est constatée, le professionnel recommande de tout de suite traiter les nuisibles pour éviter prolifération trop importante.
«Le mieux c’est de contacter directement un professionnel. Car si on traite soi-même avec des produits spécifiques, on peut tuer quelques punaises, mais souvent on n’éradique pas les œufs ou les petits.» Le professionnel rappelle et insiste sur le fait «que la présence de punaises de lit chez soi n’est pas le signe d’un manque d’hygiène». «C’est quelque chose qui peut arriver à n’importe qui. C’est pour cette raison qu’il faut en parler autour de soi si on en a chez nous. C’est sûr que ce n’est pas simple à dire, mais je pense qu’il faut enlever ce tabou.»