Deux membres du CGDIS vont relayer en Turquie deux de leurs collègues, dépêchés après le tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 qui a dévasté le sud du pays et la Syrie le 6 février.
Tandis que le gouvernement turc faisait part, ce dimanche, de son intention d’interrompre les recherches dans les régions sinistrées par le séisme (hormis dans les deux provinces les plus touchées, Kahramanmaras et Hatay), le gouvernement luxembourgeois indiquait que deux autres membres du CGDIS allaient se rendre sur place.
Ils remplaceront leurs deux collègues, afin de préserver l’état de santé physique et psychique de ces derniers, poursuivant ainsi l’aide apportée à la Turquie, détaille le communiqué commun du ministère de l’Intérieur, de la direction de la Coopération au développement et de l’action humanitaire et le CGDIS.
Jusqu’à présent, l’un des experts en technologies de l’information et de la communication a procédé à la mise en place d’un premier dispositif de la plateforme mobile de télécommunications par satellite «emergency.lu» afin de soutenir le rétablissement des services de télécommunication dans la région, et l’autre a apporté son savoir-faire dans le domaine de la logistique.
Tous deux avaient été envoyés en mission dans le cadre du partenariat du réseau IHP (International Humanitarian Partnership), dont le CGDIS est membre, afin de soutenir l’équipe d’intervention d’urgence du système des Nations unies pour l’évaluation et la coordination de catastrophes (UNDAC). Ils étaient arrivés les 7 et 9 février,
Le dernier décompte ce dimanche faisait état de près de 45 000 morts dont 40 689 morts en Turquie, selon le dernier bilan officiel.