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Travail dominical : les syndicats fustigent « la décision unilatéral » de Mischo


Pour les syndicats, "le ministre du Travail bafoue le dialogue social" (Photo d'illustration : Editpress)

Très remontés contre le ministre du Travail, Georges Mischo, dans le dossier du travail dominical dans le commerce, le LCGB et l’OGBL annoncent « des actions communes à venir ».

« Les salariés du secteur du commerce ne sont pas les dindons de la farce ». Les syndicats tirent à boulets rouges sur le ministre du Travail, Georges Mischo, dans un communiqué publié ce mercredi matin. Dans ce document cosigné par le LCGB et l’OGBL, ils fustigent la décision du ministre « d’augmenter la limite maximale autorisée d’heures travaillées un dimanche de 4 à 8 heures, et ce, sans contrepartie supplémentaire à celle déjà prévue par la loi pour les salariés concernés et dans le non-respect du dialogue social ».

De plus, OGBL et le LCGB pointent la communication de Georges Mischo. Les syndicats ayant appris la nouvelle par voie de communiqué. « Une fois de plus, le ministre du Travail bafoue le dialogue social et s’affranchit par la même occasion de toute forme de politesse et de respect élémentaires entre partenaires sociaux ».

La décision du ministre du Travail, décrite comme « unilatérale », pourrait « considérablement affaiblir les conventions collectives de travail dans un secteur qui dispose d’un faible taux de couverture (38%) ». La question du travail dominical avait, jusqu’alors, fait l’objet de négociations dans un grand nombre de conventions collectives et avait permis d’en négocier de nouvelles.

Pour les syndicats, pas de doute, il s’agit là « d’une revanche à peine déguisée pour le coup d’éclat survenu au cours de la réunion du CPTE du 8 octobre 2024 ». Pour l’OGBL et le LCGB, c’est à présent clair : « le ministre du Travail n’est intéressé ni par le dialogue social, ni par une augmentation du taux de couverture des conventions collectives ».

En réponse, « les deux organisations rassembleront rapidement leurs structures pour envisager d’éventuelles actions communes à venir ».