La réunion, jeudi après-midi, entre François Bausch et son homologue belge, François Bellot, a porté ses fruits.
Une réunion et plusieurs décisions. Jeudi après-midi, à Luxembourg, la réunion entre le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, et le ministre fédéral belge des Transports et de la Mobilité, François Bellot, a accouché de plusieurs décisions. «Les deux ministres sont sur la même longueur d’ondes et sont proactifs», nous dit-on au ministère du Développement durable et des Infrastructures.
Tout d’abord, François Bellot a annoncé à son homologue luxembourgeois que tous les P+R, situés au sud de Namur et actuellement payants (au total 1 000 places, dont 300 à Arlon), vont devenir gratuits dans le courant de cette année. Ensuite, le ministre fédéral belge des Transports et de la Mobilité a également indiqué que les abonnements de train vont également baisser au cours de cette année : l’abonnement mensuel Arlon – Luxembourg devrait ainsi passer de 93,50 euros à 80 euros par mois; l’abonnement mensuel Aubange – Luxembourg devrait passer de 77,50 euros à 64 euros.
P+R Viville, temps réduit pour Bruxelles…
Par ailleurs, les trains ne circuleront pas entre Arlon et Luxembourg durant l’été 2018 afin d’effectuer des travaux d’électrification côté luxembourgeois pour équiper la ligne de 25 000 volts. Ces travaux devraient être effectués entre la mi-juillet et la mi-septembre 2018. Des bus de substitution devraient être mis en place. François Bellot a affirmé, jeudi, à François Bausch, qu’à l’issue de ces travaux, un autre chantier va (enfin) démarrer côté belge : celui du P+R de Viville, près d’Arlon, a priori à partir 2019/2020.
Enfin, le ministre fédéral belge des Transports et de la Mobilité a assuré que le temps de parcours en train sur la liaison Luxembourg – Bruxelles (environ 3 heures actuellement) allait être réduit de huit minutes à partir du 1er janvier 2018 et de 20 minutes à partir du 1er janvier 2020. «Nous sommes très contents, souligne-t-on au ministère du Développement durable et des Infrastructures. Ce sont des bonnes nouvelles pour les frontaliers belges.»
Guillaume Chassaing