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«Toute privatisation du TICE est exclue»


Des inquiétudes ont pu être écartées, hier. 

Le ministère de la Mobilité réitère sa volonté de pérenniser le transport public dans le sud du pays.

Oui, le réseau de bus exploité par le syndicat intercommunal TICE va connaître des adaptations à partir du mois de décembre. Il est acquis que le transport scolaire va être repris par le réseau RGTR, assuré par des entreprises de bus privées pour le compte du ministère de la Mobilité. D’autres changements sont à venir pour intégrer au mieux le TICE dans l’extension du réseau de transport public dans le sud du pays. Un soutien financier renforcé de l’État doit «garantir le développement et la pérennité du TICE».

En début de semaine, l’inquiétude a gagné les représentants du personnel à la suite d’informations révélées par nos confrères du Tageblatt. La réorganisation du TICE impliquerait une nette réduction de la flotte et de l’effectif. Des craintes de privatisation sont aussi apparues. Hier, le ministère de la Mobilité a tenu à mettre les choses au clair lors d’entrevues séparées avec les syndicats FGFC et OGBL. La diffusion prématurée d’informations issues des négociations confidentielles, toujours en cours, aurait alimenté des «inquiétudes infondées parmi le personnel» et créé des «incertitudes inutiles». Les deux camps ont d’ailleurs déploré les fuites dans la presse.

L’OGBL dénonce des «attaques externes»

«Les discussions ont permis de souligner l’importance du TICE dans la mobilité du sud du pays», indique un premier communiqué signé par le ministère et l’OGBL. Le ministère tient aussi à assurer que «toute privatisation du syndicat intercommunal est exclue». Malgré les concessions obtenues par le ministère, l’OGBL fustige des «attaques externes». Le syndicat se verrait reprocher à tort un soutien à la privatisation du TICE. La priorité resterait le plein soutien apporté au personnel.

L’autre engagement du ministère concerne le maintien des acquis sociaux du personnel du TICE. Il s’agirait d’un «consensus central». «La FGFC, en tant que syndicat (…) disposant de la majorité de la délégation du personnel en place, est reconnue comme un partenaire légitime pour apporter son expertise aux négociations portant sur toutes les questions relatives au personnel», précise un second communiqué, cette fois cosigné par le syndicat de la fonction communale.

Les échanges sont censés se poursuivre dans un «esprit de coopération». Des rencontres organisées tous les deux mois vont former la base pour un «dialogue ouvert et constructif» afin d’assurer «un suivi continu des enjeux liés au transport communal dans le sud du pays».