Paul Philipp ayant réitéré son envie de jouer une éventuelle demi-finale de Nations League dans cette nouvelle enceinte, le président de la FLF doit apprécier de voir les structures sortir de terre comme des champignons.
Ils en ont plaisanté toute la fin de conférence de presse, jeudi soir, à Mondercange : Paul Philipp, après avoir demandé dans un grand éclat de rire des sous pour aider sa fédération à construire son stade national, a formulé une invitation en bonne et due forme à Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, venu inaugurer l’Air Dome dont s’est équipé le centre de formation national.
«Gardez-nous déjà un créneau pour dans deux ans», a ri Philipp, évoquant un équipement autrement plus important, censé être achevé fin 2019.
Tout récemment, le président de la FLF disait rêver concrètement de pouvoir disputer une hypothétique demi-finale de Nations League dans ce nouvel écrin.
Les matches couperets, dans cette compétition, se tiendront du 26 au 30 mars 2020, c’est-à-dire quelques mois après la livraison prévisionnelle du stade qui est, pour l’heure, dans les temps.
C’est donc un fait difficilement contestable que les architectes seront eux théoriquement au rendez-vous et qu’il est à la charge de Luc Holtz et de ses gars de rendre ce rendez-vous de l’histoire possible.
En attestent notamment ces travées qui commencent lentement à s’élever et à dessiner les contours du terrain, à nous éclairer aussi sur la taille de l’édifice, sa hauteur, ses dimensions.
Moins de cinq mois que le premier coup de pelle a été donné symboliquement par le ministre des Sports, Romain Schneider, et la bourgmestre Lydie Polfer, le 18 septembre dernier.
Et déjà cette carcasse engageante qui dit l’avancement. Nul doute, désormais, que les supporters empruntant la A6 à hauteur de la croix de Gasperich vont prendre la mesure, les mois passant de l’imminence de l’entrée de la FLF dans une nouvelle ère.
Et il ne s’agira pas, cette fois, d’un simple dôme, tout utile soit-il…
Le Quotidien