Accueil | A la Une | [Tour de France] «Il faut s’adapter au terrain», explique Kevin Geniets

[Tour de France] «Il faut s’adapter au terrain», explique Kevin Geniets


Kevin Geniets, ici derrière Jonas Abrahamsen et devant Biniam Girmay et Alberto Bettiol, attend avec impatience les étapes de la fin de semaine.  (Photo : afp)

Après neuf étapes de ce Tour de France 2024, le champion national fait le point. Kevin Geniets (Groupama-FDJ) aimerait profiter d’une échappée pour montrer ce qu’il sait faire.

Le champion national Kevin Geniets a profité hier de sa journée de repos, mais il n’a pas oublié de rouler et de réaliser une petite sieste salvatrice.

Comment vous sentez-vous après neuf étapes ?

Kevin Geniets : Je me sens assez bien. Je récupère bien et ma forme n’est pas mal.

Est-ce un début de Tour de France conforme à ce que vous attendiez ?

Il y a peut-être eu un peu moins d’opportunités que prévu. Il y a eu beaucoup de sprints. Sur le plan personnel, je cherche toujours l’ouverture.

Décrivez-nous l’ambiance qui règne sur ce Tour ?

En Italie, c’était super. Le Tour reste spécial et tous les jours, il y a énormément de monde sur le bord de la route. C’est un réel plaisir de courir.

On vous reconnaît avec ce maillot de champion national ?

(Il rit) C’est clair, ça fait toujours plaisir. Tous les porteurs de maillots distinctifs ressentent cela. C’est sympa d’entendre son nom pendant l’étape.

On vous a vu deux fois tenter de fuguer. Au départ de la deuxième étape puis dans l’étape du Galibier où vous avez intégré un groupe pendant une vingtaine de kilomètres….

Oui, c’est ça. Ce n’est pas évident de trouver l’ouverture. Normalement, il devrait y avoir davantage de possibilités à partir de mercredi.

Très rapidement, votre leader pour le classement général, David Gaudu, a été défaillant. Cela a changé quoi dans votre organisation ?

Oui, comme il avait contracté le covid la semaine précédant le départ, on savait que cela pouvait arriver. On avait prévu un plan B. On va continuer de faire une course beaucoup plus offensive. C’est ce que nous avons fait jusqu’à maintenant.

Depuis le départ de Florence, comment trouvez-vous la course ?

C’est conforme à ce qu’on pouvait attendre. C’est assez stressant par moments. On commence par être fatigués, cela roule vite.

L’étape de mercredi peut être intéressante en échappée

Comment avez-vous vécu l’étape des chemins blancs, dimanche autour de Troyes ?

Moi, j’ai bien aimé. Ce sont des étapes que j’aime bien. Il y avait deux courses en une et c’est ce que j’ai regretté. Les leaders du classement général ont temporisé. Ils ont laissé faire les autres coureurs. Pour nous, c’était une occasion de ratée, mais j’aime bien.

Pour la semaine qui vient, vous cochez quelle étape ?

Celle de mercredi, peut être intéressante en échappée. Il faut voir jour après jour. La semaine dernière, on s’est trompés sur une étape, où on imaginait une grosse bagarre qui s’est finalement terminée au sprint. Il faut s’adapter au terrain.

Quel regard portez-vous sur la bataille pour le maillot jaune ?

C’est serré entre les quatre meilleurs. Pour le moment, c’est (Tadej) Pogacar le plus fort, mais les autres ne sont pas loin. Remco (Evenepoel) est très fort sur le plat. Il faudra voir dans la montagne. Je pense que ce sera un joli spectacle.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.