Accueil | A la Une | [Tour de France] Bob Jungels : «Deux jours très motivants pour le futur»

[Tour de France] Bob Jungels : «Deux jours très motivants pour le futur»


Bob Jungels a certainement pris date pour l'avenir. (photo Edipress)

Bob Jungels, onzième du classement final, a fini de la meilleure façon qui soit sa deuxième Grande Boucle.

Vous prenez la sixième place du contre-la-montre au lendemain d’une 19e étape éprouvante, vendredi.

Bob Jungels : Je suis très content de finir ce Tour de France avec deux jours très motivants pour le futur. C’est un parcours qui me convenait bien. J’ai tout donné une fois de plus. J’ai montré que la dernière semaine, c’était bien pour moi.

C’est donc engageant pour l’avenir?

Oui, c’est bien, j’ai pris beaucoup d’expérience dans le Tour. C’est une autre façon de faire la course. Pour le reste, on va voir pour le futur quel travail on va faire.

Le fait qu’on retrouve dans les premières places du classement général de ce Tour des rouleurs-grimpeurs, cela vous inspire?

Oui, c’est clair, mais les rouleurs-grimpeurs qui sont devant, sont quand même de bons grimpeurs. Pour l’instant, il y avait quand même dix coureurs qui étaient meilleurs que moi.

Mais il s’agissait d’une édition particulièrement dense au niveau des meilleurs, non?

Oui, bien sûr, c’était la course qui était le plus haut possible. Je ne dirais pas que c’était du jamais vu, mais c’était intense.

Au final, qu’est-ce qui vous a déçu dans ce Tour de France?

Je pense que dans les Alpes j’ai ramassé pas mal de coups. Pour la suite, on va voir ce qu’on doit changer. Peut-être l’approche et le travail pour y arriver.

Le fait d’avoir été isolé en montagne dans votre équipe, cela vous a-t-il pénalisé?

Peut-être un peu, oui, mais en fin de compte, cela n’a rien changé. Les jours où j’ai concédé du temps, j’ai concédé du temps car je n’avais pas les jambes. Comme équipe, on a fait un travail super ici, mais malheureusement on a perdu Fernando (Gaviria) et Tim (Declercq), puis après Philippe (Gilbert). L’équipe était fantastique.

Finalement, cette onzième place, c’est là où vous désiriez presque terminer, puisque vous visiez un top 10…

C’était le maximum que je pouvais atteindre, j’ai tout donné. Il n’y a aucun jour où j’ai raté le coup. Je n’ai rien à regretter.

Avec un peu de recul, vous êtes fier de votre étape pyrénéenne, vendredi entre Lourdes et Laruns?

Oui, c’était mon style de course, un peu baroudeur, c’est ça que j’aime. Mais le Tour ce n’est pas que ça et c’est aussi ça qu’il me faut adapter dans le futur.

Avez-vous une idée de la suite de votre saison?

La semaine prochaine, je vais participer à La Clasica San Sebastian. Il y aura les vacances et la préparation pour les Mondiaux à Innsbruck.

Recueilli par D. B.