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Tir accidentel au commissariat d’Esch-sur-Alzette


L'incident a entraîné une enquête de l'IGP qui doit encore rendre ses recommandations. (Photo archives Editpress / Didier Sylvestre)

Lors d’une manipulation d’arme dans une pièce sécurisée du commissariat d’Esch, un agent de police a accidentellement tiré un coup de feu. L’événement a inquiété le député Dan Biancalana qui a demandé des précisions au ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden.

Le mois dernier, Dan Biancalana (LSAP) souhaitait en savoir plus sur un coup de feu accidentel qui aurait été tiré par un agent de police dans le commissariat d’Esch-sur-Alzette. Alors qu’il manipulait une arme dans une chambre sécurisée, le coup serait parti et aurait traversé la porte, sans faire de victimes. «Bien que cet événement n’ait impliqué que le personnel de la police grand-ducale, il suscite des interrogations quant à la sécurité des infrastructures et à leur capacité à protéger les agents en cas d’incident similaire, affirmait le député dans une question parlementaire. Cet épisode soulève la nécessité de réévaluer les mesures de sécurité en vigueur dans la gestion des armes au sein des commissariats.»

Dan Biancalana a interpellé le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden (CSV), pour connaître les circonstances exactes de l’incident et en savoir plus sur les mesures éventuellement mises en place. Dans sa réponse, le ministre confirme qu’un coup de feu a bien été tiré suite à une «erreur individuelle de manipulation» de la part d’un policier avec son arme de service. «Conformément aux procédures en place, l’incident a immédiatement été signalé à I’Inspection générale de la police (IGP) qui a procédé par la suite à une enquête administrative, confirmant ces faits», ajoute le ministre. Suite à son enquête, l’IGP doit maintenant remettre ses recommandations qui seront ensuite appliquées par la police.

Pas de remise en cause de la formation

Le ministre assure également que cet incident ne résulte pas d’un «problème d’infrastructure» et que celle-ci est bien conforme aux normes de sécurité comme se le demandait le député. Enfin, à la question de savoir si les policiers auraient besoin de formations supplémentaire au maniement de leurs armes, Léon Gloden répond par la négative : «Force est de constater que les fonctionnaires de police procèdent quotidiennement sans incident à des centaines de manipulations (chargement/déchargement) des armes de service. La formation, ainsi que la sensibilisation en matière de manipulation d’une arme de service, ne sont pas en cause dans le présent contexte.»

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