Le service national de la conciliation a été appelé à la rescousse pour débloquer la situation au Tice.
Le syndicat des employés municipaux FGFC a officiellement demandé l’intervention du service national de conciliation concernant la situation aux Tice. Le syndicat considère cette démarche comme inévitable, après, selon lui, des mois de silence et l’absence de réponse à des tentatives répétées de dialogue. «Tous les efforts déployés pour engager un véritable dialogue social avec le syndicat des transports en commun TICE et les responsables politiques ayant échoué», a expliqué la FGFC.
Depuis l’automne 2024, la FGFC a cherché à plusieurs reprises à entrer en contact avec la direction de TICE. L’objectif : que l’on trouve une solution aux griefs formulés. Perte de confiance, surcharge de travail, climat de peur, management autoritaire… le syndicat a même organisé un piquet de protestation début octobre pour débloquer les choses. En vain apparemment.
Un message clair
En demandant une médiation, la FGFC veut envoyer un message clair : il ne veut pas de la confrontation, mais du respect et une adhésion aux principes fondamentaux du secteur public. Le syndicat souligne que les employés de TICE sont responsables au quotidien de la sécurité, de la ponctualité et de la qualité du service dans les transports publics.
Le syndicat regrette aussi que le conflit existant entre les représentants du personnel et la direction politique semble être instrumentalisé pour accélérer la dégradation de la situation interne, parfois au mépris des accords en vigueur. Cela rajoute au trouble des employés.
La FGFC appelle tous les acteurs politiques à enfin assumer leurs responsabilités et à considérer l’arbitrage non pas comme une défaite, mais comme une opportunité afin de renouer le dialogue.