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[Tennis] Le Chili était trop costaud


Aaron Gil Garcia (21 ans) a disputé sa toute première rencontre de Coupe Davis en tant que titulaire. (Photo : flt/laure felgen)

Sur la terre battue de Santiago, l’équipe nationale n’est pas parvenue à créer l’exploit contre le favori chilien, ce week-end, dans le groupe I mondial de la Coupe Davis.

La magnifique cordillère des Andes à l’horizon n’était pas la seule montagne qui se dressait, ce week-end, devant l’équipe nationale de Coupe Davis, aux prises avec le Chili dans le groupe I mondial. À Santiago, dans l’une des rencontres au sommet de son histoire, le Luxembourg faisait figure de Petit Poucet face à un adversaire nettement mieux armé sur le papier.

Et ce, malgré les absences de Nicolas Jarry (ancien n° 16 à l’ATP, aujourd’hui retombé au 102e rang planétaire) et du surprenant Alejandro Tabilo (125e), tombeur d’un certain Novak Djokovic début avril à Monte-Carlo. D’autant que les hommes du capitaine Gilles Muller se présentaient sur la terre battue chilienne sans leur leader, Chris Rodesch (174e), encore en délicatesse avec son genou droit.

«On est la petite équipe du Luxembourg. Qui arrive au Chili et qui va se battre seule contre tous, c’est chouette. Nous ne sommes pas favoris, mais nous avons des atouts (…) On n’a rien à perdre», disait en substance le nouveau venu, Louis Van Herck (1 293e), à qui Aaron Gil Garcia (1 361e) a finalement été préféré, samedi, pour lancer les hostilités.

Gil Garcia fait de la résistance

Opposé au n° 1 adverse, à savoir l’expérimenté Cristian Garin (124e), vainqueur de Chris Rodesch au 1er tour du tableau principal de Wimbledon, le Luxembourgeois de 21 ans a offert une belle résistance au Sud-Américain, à qui il a même pris un set, le deuxième, avant de lâcher du lest dans le dernier (2-6, 7-6 (7/1), 2-6).

«Aaron a fait un bon match. Il était peu nerveux au début, ce qui normal. Mais par la suite, il a réussi à trouver son rythme et à remporter la deuxième manche. Dans la dernière, il a un peu manqué d’expérience et commis quelques fautes dans les moments clés. Mais dans l’ensemble, c’est une belle performance», confessait Gilles Muller.

Dans la foulée, c’était au tour d’Alex Knaff (668e) de se présenter sur le court contre Tomas Barrios Vera (134e). Pour un duel nettement moins emballant que le premier, le pensionnaire du TC Schifflange ne parvenant jamais à faire douter le Chilien, facile vainqueur 6-1, 6-2.

«Alex n’a jamais réussi à trouver le bon rythme», concédait encore l’ancienne gloire. Menée 2-0 après la première journée de compétition, l’équipe nationale n’avait plus vraiment le choix : il lui fallait une victoire, ce dimanche, dans le double pour entretenir le suspense.

Mais l’exercice ne faisait que confirmer la supériorité des hôtes et scellait l’issue de la rencontre, la doublette Alex Knaff/Raphaël Calzi (1 904e) cédant 2-6, 6-4, 3-6 devant la paire Tomas Barrios Vera/Matias Soto (283e). La marche était trop haute.

 

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