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[Tennis] Chris Rodesch : «J’ai tout fait pour être prêt!»


Chris Rodesch a travaillé d’arrache-pied pour être présent à New York. Alors qu’il y a un mois, il portait encore une grosse botte à la cheville (médaillon). 

US OPEN Après Roland-Garros et Wimbledon, Chris Rodesch prend part, en début de semaine, aux qualifications de l’US Open, le dernier Grand Chelem de l’année. Alors qu’il n’a plus joué depuis Wimbledon.

Comment allez-vous ?

Chris Rodesch : Ça va. J’ai beaucoup travaillé sur mon corps le dernier mois. C’était une période un peu difficile.

Effectivement, on vous a vu poser avec une vilaine botte juste après Wimbledon. Que s’est-il passé ?

En fait, trois jours après Wimbledon, j’ai joué un match pour le TC Schifflange. Avec le recul, je n’aurais pas dû jouer. Ce n’était pas une bonne décision. Le terrain n’était pas bon. Et lors de l’échauffement, j’ai glissé dans un trou. Je ne me suis pas totalement déchiré les tendons, mais j’ai été touché au retinaculum, qui tient les tendons. On a fait des exercices très spécifiques avec les kinés du CHEM à Niederkorn. Ils m’ont vraiment aidé à revenir dans un temps très rapide. J’ai porté la botte une semaine et demie et progressivement, j’ai pu mettre de plus en plus de pression sur mon pied.

Quand avez-vous repris l’entraînement ? 

Je joue au tennis depuis deux ou trois semaines. C’est passé plus vite que ce qu’on avait pensé.

Avez-vous craint pour votre présence à l’US Open ?

Oui, bien sûr. Et c’est aussi à cause de cette crainte que j’ai beaucoup travaillé. Je voulais vraiment jouer l’US Open. Je vois que tous mes copains du tour ont gagné beaucoup de matches, ça m’a motivé pour revenir. Je voulais faire de grandes choses pendant cet été, mais c’est le sport. C’était une blessure très particulière. Je devais vraiment faire attention. Maintenant, je me sens bien. J’ai tout fait pour être prêt pour l’US Open. Et je me sens prêt!

C’est votre troisième participation consécutive à des qualifications en Grand Chelem. Après une élimination au premier tour à Roland-Garros, vous avez atteint le tableau final à Wimbledon. Est-ce que ce parcours vous a fait gagner en confiance ?

Oui. Même si, d’une manière générale, j’ai confiance en moi et je rentre toujours sur le terrain avec confiance. Peut-être qu’il y aura un peu moins de nervosité qu’à Wimbledon. Après, ça reste un Grand Chelem, c’est forcément quelque chose de particulier. Un tournoi beaucoup plus gros que ceux auxquels je joue habituellement. Je pense que tout au long de ma carrière, je serai plus nerveux pour les Grands Chelems. Je vais me servir de mon expérience de Wimbledon comme d’un avantage. Maintenant, il faut aborder les trois matches de la même manière. 

C’est ma deuxième maison

Au niveau des différents tournois du Grand Chelem, quelle place occupe l’US Open pour vous?

Ça a toujours été un très grand tournoi pour moi. J’ai beaucoup de copains qui vont venir, qui travaillent dans la ville. Mes coéquipiers vont être là sur le match, mes coaches vont venir de l’université. C’est ma deuxième maison. Après quatre ans aux USA, je peux dire que j’aime vraiment la culture américaine. J’aime leur mentalité. J’ai vraiment à cœur de faire des bons matches aux États-Unis et particulièrement à New York. C’est vraiment là où j’ai passé beaucoup de temps avec mes copains. J’ai rencontré des personnes très intéressantes et pas seulement en tennis. Je suis très fier d’avoir vécu cette expérience.

Avez-vous déjà assisté à l’US Open en tant que spectateur ?

Non. J’ai un copain qui est très pote avec Carlos Alcaraz et j’avais eu des places dans son box. Malheureusement, j’étais à l’université et je n’avais pas le temps d’y aller. Mais j’ai toujours aimé regarder l’US Open.

Vous arrivez donc à l’US Open sans avoir joué depuis Wimbledon. Comment abordez-vous cette situation ? 

Je ne me stresse pas trop pour ça. J’ai beaucoup travaillé sur mon pied. J’ai confiance en ma cheville. Ce n’est plus un problème.

On ne connaît pas encore votre adversaire (NDLR : l’interview a été réalisée avant que le tirage au sort soit connu). Quel est votre état d’esprit ?

Je prends ce que je reçois et je me prépare pour tout. Je sais que je peux gagner contre tout le monde si j’ai un bon jour et que je joue mon jeu. Et si je suis dans un mauvais jour, je me battrai jusqu’au bout. Donc, je ne me stresse pas pour le tirage.

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