Le gouvernement luxembourgeois, via l’Administration des douanes et accises, a conclu un accord de coopération avec Philip Morris Luxembourg (PML) en date du 30 juin. Objectif : enrayer le commerce illégal de tabac.
Avec ce nouvel accord de coopération, les deux signataires entendent mettre le paquet pour lutter contre le trafic et la vente illicite de tabac, « un phénomène qui cause un grand dommage au gouvernement et à l’industrie du tabac », justifient les autorités, estimant que ce commerce « prive le gouvernement de recettes fiscales et douanières considérables ». De son côté, Philip Morris Luxembourg invoque le fléau d’une contrefaçon qui « viole les droits de la propriété intellectuelle de PML ».
Plus largement, c’est tout le secteur de la vente au détail qui en subit les effets néfastes. Les rideaux baissent les uns après les autres, tandis que dans les rues, sous le manteau, les cigarettes de contrebande s’écoulent à très haut débit. Et puis surtout, les consommateurs eux-mêmes se font enfumer puisque les produits contrefaits ne répondent pas aux normes qualité des fabricants et présentent bien plus de risques pour la santé.
Concrètement, l’accord de coopération prévoit un échange d’informations entre PML et les douanes, lors d’opérations de contrôles et de saisies. Ceci dans le but « d’identifier les éventuelles activités clandestines et de décourager les pratiques illégales ». L’industriel, lui, prendra part à la formation des fonctionnaires dans le suivi et la distribution des produits.
Le Quotidien