Le camp syndical, emmené par l’OGBL, se dit décidé à négocier un plan de maintien dans l’emploi.
Nos confrères de Contacto avaient rapporté en premier, le week-end écoulé, que Stugalux Construction comptait mettre en œuvre un plan de licenciement pour un tiers de son effectif, soit 76 salariés. Il s’agit bien de l’entreprise de construction, et non pas de la société Stugalux SA, comme a tenu à la clarifier, mardi, la direction du promoteur immobilier.
«Le patron comptait déclencher, dès lundi, la procédure pour mettre en œuvre un plan social. On a dû se battre pendant deux heures pour lui expliquer qu’il avait plus intérêt à négocier un plan de maintien dans l’emploi», nous explique Jean-Luc De Matteis, le secrétaire central du syndicat Bâtiment de l’OGBL. Un petit premier succès d’étape a pu être acquis à l’issue de cette réunion.
Nouvelle réunion prévue demain
La porte à un tel plan de maintien dans l’emploi (PME) pour les 76 salariés menacés est entrouverte, même si rien n’est encore acquis. «La direction doit encore nous fournir toute une série de chiffres. Mais nous savons déjà que 51 salariés du personnel ont entre 57 et 65 ans. Ils seraient donc éligibles à la préretraite et ne feraient plus partie du sureffectif», relate le syndicaliste. Le PME a pour avantage qu’il peut aussi permettre aux salariés de suivre des formations ou de se réorienter, sans devoir craindre un licenciement sec.
La délégation du personnel, entourée par des représentants de l’OGBL et du LCGB, va revoir la direction de Stugalux Construction pour une deuxième réunion de concertation, fixé à demain. Un des messages adressés au patron sera de ne rien précipiter. Mais, reprend Jean-Luc De Matteis, «si on vient à la conclusion qu’un PME n’est pas possible, on va se mettre à table pour négocier un plan social».