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Seul un salarié sur quatre est de nationalité luxembourgeoise


Dans son rapport, le Statec note un ralentissement marqué de la croissance de l’emploi depuis fin 2024.

À l’occasion du 1er mai, le Statec a publié son «nouveau panorama sur le monde du travail».

En 2024, le Luxembourg comptait 489 000 salariés. Parmi eux, près de la moitié (47 %) étaient des travailleurs frontaliers et originaires de France (126 000). Mais un chiffre reste très frappant, le Statec révèle, en effet, que seul un salarié sur quatre est de nationalité luxembourgeoise. Sur le nombre total de salariés, seulement 128 000 sont de nationalité luxembourgeoise.

Dans cette étude du Statec, on apprend également que 58 % des salariés sont des hommes, contre 42 % de femmes. Le pays se distingue, par ailleurs, par des salaires élevés. Au sein de l’Union européenne, le Grand-Duché figure parmi les États membres affichant les salaires horaires bruts médians les plus importants. Selon les résultats de la dernière enquête sur la structure des salaires, le Luxembourg occupe la deuxième place avec un salaire horaire médian de 24 euros.

Les femmes mieux rémunérées

De plus, l’une des particularités du marché du travail luxembourgeois reste l’inversion de l’écart salarial entre les sexes. Contrairement à la majorité des pays européens, les femmes ont en moyenne une rémunération plus élevée que les hommes. Cette situation contraste avec la tendance générale en Europe. Par ailleurs, malgré une légère diminution du taux d’emploi global en 2024, l’emploi féminin continue de progresser en 2024.

Le travail dominical est, en outre, une autre caractéristique notable du marché luxembourgeois. En effet, un salarié sur quatre travaille le dimanche, que ce soit de manière régulière ou occasionnelle. Concernant la santé au travail, une grande majorité des résidents (80 %) se sentent en bonne santé.

Dans son rapport, le Statec note, en revanche, un ralentissement marqué de la croissance de l’emploi depuis fin 2024. Le taux est tombé à 1 % et même seulement à 0,5 % hors secteur public. Une décélération comparable avec celle observée lors de la crise du covid qui soulève encore des questions sur les perspectives économiques à court terme.

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