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Servalux, un «acteur économique» du nord du Luxembourg


Le Grand-Duc héritier a visité le nouveau hall de production de châssis en aluminium de l’entreprise Servalux basée à Wiltz. (Photos : hervé montaigu)

Le nouveau hall de production de l’entreprise Servalux a accueilli mardi le Grand-Duc héritier pour une démonstration de sa production de châssis en aluminium.

Le Grand-Duc héritier Guillaume était de sortie dans le Nord, hier. Il est allé visiter le nouveau hall de production de l’entreprise Servalux à Wiltz en compagnie du ministre de l’Économie, Lex Delles, et d’une délégation de la Chambre des métiers.

Nicolas Servatius, fondateur et administrateur délégué, et son équipe les ont accueillis pour leur faire le tour du propriétaire. «Le Grand-Duc héritier s’intéresse à l’économie du Luxembourg, alors il visite des entreprises en expansion», explique le fondateur. «Quand on a reçu la lettre pour nous informer que notre entreprise a été retenue pour une visite, on a d’abord cru que c’était une blague», rigole-t-il. Ils ont alors demandé si c’était sérieux, et lorsqu’ils en ont eu la confirmation, ils se sont empressés de tout organiser, de la prévisite à la vraie visite, en passant par la présentation théorique.

Et si le nom de Servalux est sorti des concertations de la Chambre des métiers, ce n’est pas pour rien. «Entreprise en expansion», c’est la bonne manière de décrire la société familiale de Nicolas Servatius. Alors qu’elle est fondée en octobre 2010, c’est en mai 2011 qu’elle déménage à Wiltz.

À cette époque, elle ne produisait que des châssis en PVC. Quelque temps plus tard, l’aluminium a fait son entrée en jeu et, en 2015, un premier showroom a ouvert. Deux nouveaux halls de production ont rejoint les effectifs en 2019 et 2022.

Et en 2024, le tout nouveau et grand hall de production de châssis en aluminium a fini d’être construit. Les activités y ont été transférées en janvier dernier. «C’est une consécration pour une entreprise comme la nôtre, car cela veut dire qu’elle a atteint un certain chiffre d’affaires», se réjouit Nicolas Servatius.

C’est peu dire : en 14 ans, Servalux est passée d’un chiffre d’affaires de 300 000 euros à 20 millions d’euros. Quatre-vingts pour cent venant du marché luxembourgeois, les 20 % restants du marché belge. Ses effectifs aussi ont gonflé, passant de seulement 3 salariés à 125. «Nous allons ouvrir un nouveau showroom avec deux plateaux de bureau à l’entrée du hall pour réunir tout le monde.» La ligne d’assemblage, quant à elle, sera finalisée d’ici quelques semaines. Elle permettra plus de capacité de stockage et de production.

Le Prince Guillaume a découvert les machines dernier cri de la ligne d’assemblage et a pu mettre la main à la pâte.

«Une reconnaissance de notre travail»

C’est d’ailleurs ce que le Grand-Duc héritier est venu voir. Les équipes de l’entreprise ont pu lui montrer la nouvelle phase de construction, passant d’un bon outillage à des machines performantes. «Nous lui avons démontré l’utilité de chacune d’entre elles.»

Le Prince Guillaume n’a pas hésité à mettre la main à la pâte et a testé certaines des étapes de fabrication. En tout cas, une telle visite est importante pour l’entreprise. «Il suffisait de voir les sourires sur les visages de mes collègues, ils étaient fiers d’accueillir un membre de la famille grand-ducale et lui montrer leur travail», sourit le fondateur.

C’est aussi important en termes de visibilité. «C’est une forme de reconnaissance de notre travail et de notre position en tant qu’acteur économique dans le nord du pays», estime Nicolas Servatius. Il compte bien faire en sorte que cela continue dans l’avenir.

«Nous allons continuer à développer l’entreprise dans les domaines actuels, les châssis, les pergolas et la tôlerie, le tout en plus grande quantité.» Et quand les opportunités se présenteront, il souhaite également faire croître son personnel et chercher des talents. «Le leitmotiv a toujours été la qualité.»

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