Le projet de Centre national de crise qui verra le jour à Senningen a été présenté vendredi. Du moins, la partie qui n’est pas top secret.
En contrebas du château, la construction progresse. Mi-2012 devrait s’y dresser le Centre national de crise (CNC). Une infrastructure à 16,5 millions d’euros, attendue depuis 2007. «Ces derniers temps, la situation a exigé la réunion de cellules de crise entre plusieurs ministères, a indiqué Xavier Bettel, qui faisait notamment allusion aux récentes inondations. L’ancienne salle de réunion n’est plus adaptée aux besoins actuels en matière de communication.»
Opérationnel en permanence
Le CNC aura une surface de deux mille mètres carrés composée de bureaux, d’un dortoir, d’une cantine et d’installations techniques de pointe qui hébergeront tous les systèmes de communication sécurisés permettant d’envoyer des documents classifiés à travers les réseaux de l’OTAN, de l’Union européenne et au niveau national.
«Nous ne pouvons pas en dire beaucoup plus. Tout doit rester secret», a indiqué François Bausch. Nous n’en saurons pas beaucoup plus, si ce n’est que le centre sera «opérationnel rapidement sept jours sur sept, 24 heures sur 24, sécurisé, facilement accessible».
Le bâtiment hébergera également les services du Haut-Commissariat à la protection nationale qui interviennent en cas de gestion de crise. Les salles réservées à cet effet seront également équipées de postes de travail qui permettront aux directions de la police et du CGDIS d’établir des connexions directes avec leurs centres de commandement.
Le rôle du Centre national de crise sera d’être un lieu où se retirer pour communiquer. Il n’aura pas de rôle opérationnel, mais servira à la coordination.
Sophie Kieffer