Après la Suède et la Suisse en mars, le Luxembourg poursuivra en juin sa série de quatre rencontres amicales consécutives par la réception de la Slovénie.
Contraints de patienter jusqu’en septembre pour entamer leur campagne qualificative pour le Mondial-2026, et jusqu’en mars 2025 pour disputer leur barrage de maintien en Ligue C de la Nations League contre Malte, les Rout Léiwen doivent se contenter de matches amicaux pour meubler leur calendrier du premier semestre de 2025.
Alors que ses deux premiers adversaires, à savoir la Suède (le samedi 22 mars au stade de Luxembourg) puis la Suisse (le mardi 25 mars à Saint-Gall) de 2025 étaient déjà connus, il restait à dévoiler les deux affiches du mois de juin. C’est chose faite, pour la première, qui aura lieu le vendredi 6 ou le samedi 7 juin : le Luxembourg accueillera la Slovénie, une nation qu’il n’a jamais battue ni affrontée depuis la prise de fonction de Luc Holtz en août 2010.
Eliminée en huitièmes de finale à l’Euro
Le dernier des quatre duels entre les deux pays, tous remportés par la Slovénie, remonte en effet au 8 septembre 2007, dans le cadre des éliminatoires de l’Euro-2008. Battus 2-0 à Celje à l’aller, les Rout Léiwen, alors dirigés par Guy Hellers, s’étaient inclinés 0-3 au stade Josy-Barthel. Mais l’écart entre les deux nations au classement Fifa était alors de 80 places : au coup d’envoi, les Rout Léiwen étaient 174es, la Slovénie 94e.
Il n’est plus aujourd’hui que de 37 places (la Slovénie est 55e, le Luxembourg 92e) mais entre-temps, les Slovènes ont pris part en 2010 (une année où ils ont brièvement figuré dans le top 20 mondial) à leur deuxième Coupe du monde, après celle de 2002, et ont surtout disputé l’an passé leur second championnat d’Europe (après 2000) en Allemagne, où ils n’ont été éliminés qu’aux tirs au but par le Portugal 0-0, 0-3) en huitième de finale.
Les hommes de Matjaz Kek ont ensuite assuré un second maintien de suite en Ligue B en terminant troisièmes d’un groupe dominé par la Norvège et l’Autriche, bien aidés par les cinq réalisations (sur les sept de son équipe) de Benjamin Sesko, deuxième meilleur buteur de la division derrière le Norvégien Erling Haaland.
Après le test Isak-Gyökeres, le test Sesko!
A 21 ans, Sesko en est déjà à 39 sélections et 16 buts avec les Dragons, mais aussi à 14 buts (dont quatre en Ligue des champions) toutes compétitions confondues cette saison avec son club du RB Leipzig, qu’il a rejoint en 2023 après s’être révélé, comme Haaland, au Red Bull Salzbourg, en étant décisif 40 fois (29 buts, 11 passes décisives) en deux saisons. Pisté cet hiver par Arsenal et Chelsea, le longiligne avant-centre (1,95 m) est aujourd’hui coté à 50 millions d’euros par le site spécialisé Transfermarkt.
Après l’effrayant duo d’attaque suédois composé d’Alexander Isak (Newcastle, 19 buts cette saison) et Viktor Gyökeres (Sporting Portugal, 34 buts), en mars, un nouveau gros test se profile donc pour une défense luxembourgeoise en reconstruction après la fin de la carrière internationale de Maxime Chanot l’automne dernier. Mais aussi pour l’attaque des Rout Léiwen, en berne en 2024 (5 buts inscrits) où elle est restée muette sept fois en dix matches : dans la cage slovène se dressera l’une des références mondiales, Jan Oblak (32 ans, Atlético Madrid).