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[Sélection nationale] Mirza Mustafic : «Un moment très spécial»


Mirza Mustafic, appelé jeudi pour la première fois par Luc Holtz, se dit «fier» et «excité» à l’idée de représenter les Roud Léiwen.

Alors qu’il pouvait aussi jouer pour la Bosnie, le pays de ses parents où il évolue depuis 2022, Mirza Mustafic, appelé jeudi pour la première fois par Luc Holtz, se dit «fier» et «excité» à l’idée de représenter les Roud Léiwen.

Quand avez-vous appris votre sélection ?

Mirza Mustafic : Mardi, j’ai eu un appel du coach, qui m’a dit qu’il souhaitait me faire venir pour les deux matches de juin. Je suis très content, très fier! L’équipe nationale, même si on en rêve toujours un peu, je n’y pensais pas beaucoup car j’étais concentré à 100 % sur mon travail au club, et comme je l’ai dit aux médias bosniens, c’est un bonus d’être appelé en sélection.

Je remercie Luc Holtz pour sa confiance. J’ai hâte de commencer ! Depuis que l’information est sortie, je reçois beaucoup d’appels et ai déjà donné quelques interviews. Mes équipiers sont contents pour moi : ils m’ont dit que je le mérite, car je fais une belle saison au club.

Comment résumeriez-vous votre saison avec le FK Sarajevo, justement ?

C’était vraiment très bien. Comme équipe, on a eu des hauts et des bas mais à la fin, on s’est qualifiés pour la Conference League (Sarajevo disputera le 1ᵉʳ tour en juillet) et l’année prochaine, on va tout donner pour disputer le titre, remporter un trophée et bien figurer en Coupe d’Europe.

À titre personnel, je suis content d’avoir réalisé une saison dans la continuité de la précédente (où il avait joué 21 matches). J’ai joué presque tous les matches (31 sur 38), aussi bien en six, en huit ou en dix. J’espère que cette polyvalence me servira en équipe nationale.

Comment a réagi votre famille à cette convocation ?

J’ai dit « oui » tout de suite !

J’ai immédiatement appelé mes parents, qui sont encore au Luxembourg (où ils sont arrivés depuis la Bosnie il y a une trentaine d’années). Ils étaient très, très contents ! C’est vraiment un moment très spécial d’être appelé en sélection luxembourgeoise. La fédération bosnienne ? Je n’ai eu aucun contact avec, mais comme le Luxembourg, je n’y pensais pas car je me focalisais sur mon club.

En 2014, vous aviez préféré vous tourner vers les sélections de jeunes de la Bosnie…

À l’époque, j’ai regardé ce qui était le mieux pour ma carrière. Je pense que là aussi, pour ma carrière, cette convocation est un plus. Je suis très content d’avoir eu la confiance du sélectionneur et vais tout donner pour lui rendre et qu’on soit les plus compétitifs possibles.

Quand il m’a appelé, j’ai tout de suite dit « oui » ! C’est vraiment une grande fierté pour moi. Je ne ressens pas de pincement au cœur vis-à-vis de la Bosnie. Pas du tout.

En Bosnie, je suis devenu plus dur

Qu’attend Luc Holtz de vous sur ce rassemblement ?

On n’en a pas encore parlé. Je suis très content d’être là et désormais, tout ce qui vient, c’est du bonus. Je vais me donner à l’entraînement, ensuite ce sera au coach de décider. J’ai regardé tous les matches du Luxembourg durant les éliminatoires de l’Euro. C’était très bien.

Comme je l’ai dit aux médias d’ici, l’équipe nationale, grâce au coach et son staff, s’est améliorée de manière incroyable ces dernières années. Je suis très excité à l’idée de l’intégrer.

Dans quels domaines estimez-vous avoir fait le plus de progrès depuis votre départ de la BGL Ligue pour le championnat bosnien en 2022 ?

Au niveau physique, je dirais : ici, il y a plus de duels, plus de courses aussi. En Bosnie, je suis devenu plus dur.

Y évoluerez-vous toujours la saison prochaine ?

J’ai prolongé mon contrat en mars, jusqu’en juin 2025. Dans le foot, on ne sait jamais, mais je suis concentré sur le fait de rester à Sarajevo. Avec le recul, je suis très content de mon choix de rentrer au Luxembourg en 2021 : je remercie le Fola de m’avoir permis de revenir pour rebondir, relancer ma carrière. Ça a été un tournant.

Effectuer, potentiellement, vos débuts internationaux contre des nations comme la France ou la Belgique, vous le prenez comme une bénédiction ou un cadeau empoisonné ?

Comme une bénédiction, bien sûr ! Je ne m’attends à rien, mais je suis là pour donner mon maximum. Ce serait d’ailleurs vraiment spécial de jouer à Metz, où j’ai commencé (il y a évolué de l’âge de huit à quinze ans) et où je ne suis pas revenu depuis longtemps. Il y aurait forcément de l’émotion, mais je suis prêt mentalement.