Sixième défaite en autant de matches pour le Grand-Duché, qui finit sans point ses éliminatoires du Mondial-2026. En jouant mieux que l’Irlande du nord, mais en se créant finalement peu d’occasions à Belfast.

La FLF a eu quinze ans et trois déplacements horribles pour commencer à se demander s’il n’y avait pas un triangle des Bermudes localisé au-dessus de Belfast qui avalait ses joueurs, toutes générations confondues.

Et la cuvée novembre 2025 n’a pas échappé à la règle. Contre une Irlande du nord abattue par sa défaite décisive en Slovaquie trois jours plus tôt, privée de titulaires indiscutables, remaniée dans les très grandes largeurs, les choses se sont passées comme d’habitude : pas bien.

La première période des hommes de Jeff Strasser, assis en tribunes, est pourtant cohérente et après un but annulé de Galbraith (qui a giclé devant Korac, un peu statique) pour hors-jeu au départ de l’action (18e), les plus belles opportunités vont être pour les Rout Léiwen.

Perforation de funambule de Sinani, harcelé par trois gardes du corps sur une vingtaine de mètres, mais qui parvient à servir C. Martins, qui va buter sur les pectoraux de Hazard, sorti à sa rencontre (24e).

Fort de son nouveau positionnement, plus haut sur le terrain, «Kiki» va encore se retrouver dans la surface pour servir un ballon en retrait. Sinani se troue, mais quelques mètres plus loin, Olesen va reprendre au ras du poteau (27e). Et ce n’est pas fini puisque sur un centre surprenant de Dardari, O. Thill va dévisser une volée en bonne position (31e).

Le VAR nous fait encore une bien jolie crasse

Mais Windsor Park est une terre maudite et M.Tohver, l’arbitre estonien de cette rencontre sans enjeu, va le rappeler au Luxembourg. Alors qu’on attend qu’il siffle une faute sur Dardari à l’entrée de sa surface et alors que son adversaire direct s’appuie visiblement des deux mains sur ses deux épaules, il va se faire appeler par la VAR pour une «faute» de C. Martins, qui tape le pied de Brown (qui tente de tendre la jambe mais ne touchera pas le ballon sur l’action, c’est une évidence) en dégageant, alors qu’on est à l’extrême limite de la surface. Pénalty raisonnablement écoeurant, transformé par Donley (1-0, 44e).

Cela ne décourage pas des Rout Léiwen venus pour marquer d’une part, prendre des points d’autre part. Et qui ré-attaquent fort. Dardari fait le boulot en pénétrant dans la surface, mais en oubliant de délivrer son centre alors qu’il a trois partenaires au premier poteau, en très bonne position ‘(48e).

Après plusieurs escarmouches à l’entrée de la surface adverse, sur lesquelles personne n’ose armer, c’est Carlson qui va mettre sa tête sur corner. Montée en cloche, elle va retomber sur le dessus de la barre (56e). Et dans les arrêts de jeu, Barreiro se fait manifestement retenir par le bras, sans ambigüité, dans la surface. Plaqué au sol, il ne suscitera de bronchement ni chez l’arbitre, ni dans le car d’arbitrage vidéo.

Malgré une large possession de balle en deuxième période, plus rien ne changera dans la dynamique de cette campagne qui restera dans les annales comme un catalogue de toutes les bonnes choses que pourront nous proposer les Rout Léiwen ces prochaines années, mais qui s’est conclue sur un zéro pointé.