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[Sélection nationale] Cinq mois après la Slovaquie, la VAR leur a encore fait un mal immense


Jans et les Luxembourgeois, plantés aussi par la VAR. Photo : jeff lahr/sportspress.lu

Revenus à 1-1 grâce à Gerson Rodrigues à la 53e minute, les Roud Léiwen ont vu M. Sanchez Martinez annuler le but pour revenir à une faute une minute plus tôt qui l’a amené à expulser Maxime Chanot. Le même arbitre, en octobre, contre la Slovaquie (0-1) avait déjà refusé un pénalty qu’il avait accordé à Barreiro.

Le Luxembourg n’ira pas à l’Euro. Un rêve a passé, à cause d’une première mi-temps ratée et d’un fait de jeu comme en craignait Luc Holtz en évoquant l’arbitre, l’avant-veille. Les Roud Léiwen sont revenus bien mieux des vestiaires qu’ils n’y sont rentrés. Et Barreiro a déjà failli égaliser sur un centre en retrait de Borges qui constituera son seul coup d’éclat du match (51e). Cela dit, dans la foulée, sur un centre en retrait du petit récupérateur, Gerson marque en force, égalise, va chambrer le public géorgien (53e)…

Mais M. Sanchez Martinez porte la main à son oreille, va consulter la VAR. Holtz, mais aussi Gerson sont au loin, dans son dos, et font de grands gestes pour signaler qu’il n’y a rien sur l’action précédente, sur laquelle tout le stade réclame un pénalty pour une faute de Chanot sur Mikautadze. Il n’accordera pas le pénalty, mais expulsera Chanot.  On ne peut pas remettre d’un fait de jeu comme ça, dans une ambiance pareille. Surtout quand Zivzivadze double la marque au bout d’un centre parfait, n’ayant plus qu’à tendre le pied (2-0, 64e).

Ils auraient pourtant été de retour du néant

Rien n’a été vraiment comme prévu, dans cette première période morne à zéro tir côté luxembourgeois et quelques frayeurs majeures de l’autre côté du terrain. Il y a eu l’arbitrage encore un peu maison de l’Espagnol Sanchez Martinez, mais c’était finalement le cadet des soucis de Luc Holtz à la pause. Hormis Christopher Martins, rayonnant, mordant, décisif, personne ne semble entrer dans les duels comme il conviendrait dans un choc de cette envergure. Et les Roud Léiwen sont peu souvent au deuxième ballon.

Chanot et Mahmutovic donnent bien le change, Jans s’en sort à peu près mais partout ailleurs, c’est compliqué. Gerson, servi dans des conditions pas propices, peine ne serait-ce qu’à toucher les longs ballons qui lui sont destinés, Barreiro et Olesen naviguent à vue, Borges perd ses un-contre-un, Bohnert n’est que modérément inspiré…

Les Géorgiens sont plus affamés

Les occasions de se faire punir par ces Géorgiens bien plus affamés vont vite arriver. Invité la veille à dribbler dans des zones qui ne soient pas dangereuses, Borges perd un ballon d’entrée en tentant de se défaire de deux adversaires devant sa surface. Heureusement, C. Martins est là pour sauver les meubles (7e). Il le sera encore très souvent d’ici à la pause.

Mais Kiki ou pas, les hommes de Willy Sagnol méritent de rentrer à la pause avec un but d’avance. Zivzivadze, de l’extérieur et sur un ballon compliqué, va taper le poteau alors que tout le stade voit déjà le ballon au fond (13e). Puis Chakvetadze prend un jaune pour avoir mis le pied en avant sur Moris et c’est tant mieux parce qu’ainsi, le but qui en découle est refusé (22e). Le pire reste à venir: alors que Moris sort une parade grande classe du pied devant Kakabadze (40e). Mais sur le corner, c’est Olesen qui rate totalement son dégagement de la tête, remettant pile-poil sur Zivzivadze, qui met une mine (1-0, 41e). En prime, Pinto doit sortir après avoir pris un coup dangereux et… non sanctionné. La totale. Rien, vraiment rien, n’a été dans le bon sens ce jeudi soir à Tbilissi.

De notre envoyé spécial à Tbilissi, Julien Mollereau