[Sélection dames] Les barrages, les Lionnes en rêvent

Une victoire contre l’Estonie, ce soir (19 h 30) à Esch, permettrait aux Roud Léiwinnen de faire un pas vers les barrages de l’Euro-2025, synonymes d’opposition très musclée.

Deuxième à six points de l’Albanie, dont la campagne est déjà terminée, la sélection dames du Luxembourg peut encore finir en tête de son groupe dans les éliminatoires de l’Euro-2025, et ainsi en rallier les barrages. Mais puisqu’il leur faudrait pour cela battre l’Estonie deux fois, la première ce vendredi soir (19 h 30) à Esch, et remonter un handicap de cinq buts au goal-average, Dan Santos juge plus raisonnable de viser la deuxième place, potentiellement qualificative elle aussi pour ces barrages, dont le premier tour en octobre mettra aux prises huit équipes de Ligue C (les cinq premiers de groupe plus les trois meilleurs deuxièmes) aux huit nations ayant fini 3^e ou 4^e de leur groupe en Ligue A, avant un second tour en novembre entre les pays qualifiés et ceux issus des barrages de la Ligue B.

«Si on arrive à jouer les barrages d’octobre, ce sera déjà bien pour notre évolution, estime le sélectionneur luxembourgeois, qui se prend à rêver d’un duel contre «la Suède, l’Italie, la Belgique ou la Finlande», respectivement 6^e, 15^e, 18^e et 26^e nations mondiales et toutes en ballottage défavorable dans leur groupe de Ligue A. Pour cela, les Roud Léiwinnen doivent déjà «rester deuxièmes» de leur poule, chose qui sera acquise dès ce soir si elles battent l’Estonie, qu’elles retrouveront dès mardi (19 h) lors de l’ultime journée. Après quoi, il leur faudra sans doute rapporter au moins un point de Tartu pour composter leur billet pour la seconde phase. Facile à dire, moins à faire.

Car malgré son bilan à mi-parcours (deux défaites), la «très athlétique et défensive» Estonie, 105^e au classement FIFA (le Luxembourg est 116^e), s’appuie d’après Santos sur «un collectif très fort, plus fort que l’Albanie», et «un 4-4-2 bien regroupé, dur à bouger». Mais aussi sur des qualités «dans le pressing et les transitions» qui font dire au technicien luxembourgeois, par ailleurs privé pour ce match de Leila Schmit, Andreia Machado, Liane Freymann (blessées) et Julie Marques (examens scolaires), que «ce sera du 50-50». Pour faire basculer la tendance du bon côté, il s’agira pour les équipières de Laura Miller, «revenue à 100 %», de réaliser «le même match qu’à l’aller contre l’Albanie», début avril (victoire 2-1). C’était d’ailleurs déjà à Émile-Mayrisch. Un signe?